ASSOCIATION SPELEOLOGIQUE DU SUD-EST

Club des Bouches du Rhône depuis 1954

ASSOCIATION SPELEOLOGIQUE DU SUD-EST

Petit compte rendu des sorties

  • 20230715 CR Canyon Barbaira

    • Le 18/07/2023

    Salut à tous,
    Nous étions 5 pour cette sortie Canyon en Italie à Barbaira, Ingrid, Manu, Matthieu, Hugo et moi
    Rdv donné à 06h30 et environ 2h50 de route pour arriver sur site. Déjà beaucoup de monde en train de se préparer, c'est un canyon réputé. On se prépare et on attaque la marche d'approche d'environ 45 min sur un petit sentier dans un cadre  magnifique.
    Au départ du canyon plusieurs groupes en préparation, on décide de manger un bout avant de s'engager et pour qu'ils puissent prendre de l'avance.
    Petit en cas pris on s'equipe et on attaque par le premier saut du haut du pont (8m) histoire de se mettre dans l'ambiance. Ensuite on enchaine avec alternance de petites marches, de désescalade, de saut, de nage dans de beaux biefs et de descente en rappel. La progression se fait sans encombres sous un grand soleil et une eau rafraîchissante comme il faut. Environ 3 heures plus tard on arrive à la partie finale du canyon où les locaux viennent se baigner dans de belles vasques.
    On se déséquipe et direction le bar pour une tournée bien méritée. Bravo à toute l'équipe, journée ensoleillée, beau cadre, bonne ambiance, et quasiment pas d'attente dans le canyon, tous les ingrédients réunis pour une bonne journée.
    Vidéo à suivre...
    A+
    Florian

  • 20230701 CR Initiation a la Castelette

    • Le 18/07/2023

    COMPTE RENDU SORTIE INITIATION du 01 07 2023 à la castelette

    initiés au nombre de 8

    Matthieu, audrey et leurs 2 grands enfants, felix, juyliana, Franck, Paolo.

    Encadrés par Florian, Olivier, Matthieu, Jean luc, emmanuel G, sebastien et Agnès (c'est le minimum nécessaire)

            

    TPST : 5h environ

                                                                                        

    RDV 9h au parking de l'hostellerie de la sainte beaume

    Petit dej offert par Matthieu et Olivier  avant habillage et marche  d'approche.

    Arrivés devant l'entrée, équipement par Olivier, emmanuel G et Forian. Seb se placera en bas du premier puit de 7m, jean luc au ressaut avec la corde à noeuds, agnès en haut du P25 et manu en bas, Olivier en bas de la méduse et florian en haut. Matthieu resté à l’entrée passera à la vire une fois tous les initiés descendus le P7 d’entrée. Progression fluide et rapide avec passsage de la méduse directement après le P25. Le siphon sera visité au retour

     Méthode du ½ cab pour contre assurer la descente du P25 mais la corde rescue n’étant pas très souple, le descendeur utilisé pour le dernier initié était plus adapté. Ceci étant, celà n’a pas empêché d’entendre chacun pousser un cri signalant que le plein vide était atteint!

    Passage de la méduse sans difficulté pour ce groupe de jeunes personnes

    Puis casse croûte bien mérité : certains auront tout de même avalé 4 sandwiches ! Quelques minutes sous la couverture de survie auront été nécessaires pour que la plus jeune des ados ne se refroidisse pas trop.

    Petite animation“repêchage de poignée“ que manu a accidentellement laissé tomber sous la vire. Malgré la turbidité de l’eau, opération reussie!

    On a pu attaquer la classique descente en tyrolienne.

    Dernier défi (enfin presque) : la remontée du  puit d'entrée de 25m pour les hommes les plus entraînés ayant expérience d‘escalade  et de l'autre puit (15m environ) pas plus évident...au contraire... Olivier était au contre assurage avec  rescue, Agnès au bas du puit. Déséquipemnt du système de contre assurage par poulie bloqueur (avec pantin)

    Enfin remontée vers l'extérieur de la cavité par la main courante.

    Dernier passage d’escalade conter assuré par Agnès avec poulie bloqueur.

    Retour au parking où bières, jus de fruits, fruits et quatre quart étaient attendus avec impatience !

    Côté lavage du matériel, une petite virée chez Olivier a permis de tout nettoyer en moins d‘1 heure!

    Belle journée de spéléo  avec un groupe de jeunes gens sportifs.

    Comme à l'accoutumée, organisation au top en amont avec grand merci aux  "délégués" au  matériel, au délégué aux courses...

    Coté technique, corde d'entrée 15m OK (vs 10m habituellement) avec main courante de arbre de droite vers arbre de gauche.

    Sangle pour point bas de la tyro

    FIN

  • 20230518 CR Mini camp Herault

    • Le 31/05/2023

    COMPTE RENDU DU MINI CAMPS HERAULT DU 18 AU 21 MAI 2023-05-21
    SAINT BAUZILLE DE PUTOIS


    Camp organisé à St Bauzille de Putois où une des adhérentes avait fait un stage débutant il y a 2 ans. Les cavités ont été choisi pour être davantage sportives et faire partie des classiques du coin. Donc au final, de l’inconnu pour tout le monde. Jean Louis qui malheureusement n’est pas des nôtres à cause de son genou est la sonnette de notre séjour. Olivier lui doit donc un gros gâteau pour la peine…


    JEUDI 18 mai 2023
    Le pont de l’ascension ne fut pas une journée « chômée » pour certains… !
    Lever à 5h30 ou 6h pour être à St Bauzille pour 9h30 au gîte des Ballats, notre lieu de résidence pour ces 4 jours. D’autres étaient plus avantagés en ayant dormi à Montpellier chez leurs (beaux) parents.
    Tous à l’heure : formidable ! et encore plus formidable : pas de pluie !
    Matthieu, Jean Luc, Florian, Emmanuel G, Achille, Sébastien, Olivier et Agnès sont impatients de découvrir, en vrai, le programme.
    Une fois les présentations du mas faites avec le propriétaire et son épouse, M Jean Luc d’Auzac, nous laissons nos bagages pour aller à Brissac (30 mn) visiter l’abîme de Rabanel. Grand panneau signalétique jusqu’au parking : le top !
    Après s’être changé, ce n’était pas gagné de trouver l’entrée car un traileur habitant par ici et passant par là nous dit qu’il a mis 2 ans à le trouver. lol !
    Mais une demie heure de montée nous permet d’atteindre la gueule de l’abîme à 11h: 15m X 25 m. Impressionnant de verticalité, de mousse et de fougères…
    Le grillage enjambé, Agnès se frotte à l’équipement suivie de près par Olivier. Ce n’est pas peu dire que ça frotte ! Ca frotte partout, les spits sont pas top, mais il y a quelques broches. Départ sur le rocher 2m sous le grillage (l’arbre de la topo n’exite plus ?) puis premier puit de 20 m qui donne sur un palier et qui aura finalement nécessité une corde de 50 m et non de 27 m comme indiqué sur la topo (il faut fractionner tellement ça frotte). Choix fait de descendre le puit SUD qui parpine moins. Raboutage au bas du P20, en haut du tobogan avec une C 30. Puis 2° raboutage au « grand Y » (3spit lisses au milieu) juste au-dessus du frac plein vide avec la C100. Un P 56 plein vide, impressionnant ! Frac aménagé pour couper un peu la hauteur. Merci au kit qui aura permis de balancer pour atteindre les broches.
    Autant dire qu’Agnès a davantage regardé la corde qui défilait du sac (en espérant qu’elle toucherait le fond) que le volume du trou… Cri de guerre marquant le plaisir de la descente dans cette caisse de résonnance !
    Ouf, pied à terre en haut d’un grand éboulis donnant de part et d 'autre au bas des puits : le puit nord et sud. ! Les autres peuvent la rejoindre. Joli dôme de calcite en forme de grosse méduse au bas du puit sud. Visite rapide avant de déjeuner à – 150m et de permettre à la moitié de l’équipe de faire des photos avec Matthieu, équipé de sa valise « Les experts de l’ASSE » ! Les autres descendent le P24 qu’équipe Emmanuel secondé par Florian, pour atteindre une salle argileuse avec petit toboggan se terminant par une nappe d’eau.
    Pendant ce temps, certains avaient commencé à remonter dont Olivier qui aura posé un autre frac permettant de gagner du temps … Matthieu déséquipe en évitant le kit d’Emmanuel qui tombe juste avant le frac. La cordelette sectionnée par le frottement en s’enroulant autour de la corde. Faut pas forcer dans ces cas là Manu…
    19h pour les premiers arrivés à la voiture et il est 20h30 quand nous sommes tous de retour au gîte pour déguster la salade craquante du jardin aux cebettes, le risotto aux blettes du jardin, le fromage et la mousse au chocolat. MIAM !
    Belle première journée pour Achile qui n’a commencé la spéléo que depuis quelques mois : félicitations pour ton sang froid !


    VENDREDI 19 mai 2023
    Visite de l’aven des Albarons à Blanbas dans le gard. 1h de route mais 5 mn de marche d’approche : ça on aime !
    Même pas de pluie ! tout s’annonce bien.
    Il est 10h30, Florian équipe en premier, pas de difficulté majeure si ce n’est un réseau bien plus étroit et abrasif que Rabanel. Peu de concrétions mais de jolies roches. Enchainement des puits : P15, P6, R8, P28, R5, R4, R3, P12, P18. Tout cela entrecoupé de couloirs étroits et 2 étroitures relativement sévères qui auront fait jurer certains ! Déjeuner au fond à – 123 m. Réseau sec malgré la pluie qui est tombé pendant que nous étions sous terre. Sortie au sec pour s’allonger dans l’herbe pendant qu’Olivier déséquipe…
    Retour 17h à la voiture. TPST 6h30.
    On tient le timing pour pouvoir faire l’apéro ce soir ! Travail du soir: étudier la topo et recouper toutes les informations des différents documents sur le Leicasse.
    On est fins prêts à 19h30 pour le repas : carottes râpées à l’ail, tartiflette, tiramisu fraises. Un peu de vin de st bau proposé par le propriétaire. Encore une fois : MIAM !
    22h tous au lit


    SAMEDI 20 mai 2023
    LA GROSSE EXPLO
    Après le délicieux petit dej (brioches maison, salade de fruits frais, pain, beurre doux et salé, confitures diverses, miel, boissons…), dernier coup d’oeil sur la carte IGN pour repérer la route. On passera par les gorges de la vis, Ganges puis direction st Maurice de Navacelles et le hameau du Coulet. Comme par enchantement, un monsieur s’avance depuis son jardin, nous voyant chercher. C’est Laurent BLM le président du CDS 30, un de ceux qui a participé à la découverte du shunt des garrigues. On ne pouvait pas espérer mieux. Quelques explications (qui nous seront utiles par la suite) et nous voilà repartis dans le hameau pour … déjà nous y perdre ! On ne sait pourquoi, nous voyons surgir laurent sur sa bicyclette pour nous indiquer le chemin. Il ne semblait pas super confiant !!
    Après 1h de marche pour tous (sauf pour Jean Luc et Agnès qui ont avancé au max la voiture pour le retour), nous voici enfin arrivés à l’entrée artificielle (A’) de Leicasse, une entrée maçonnée. On nous
    avait promis 30 mn de marche... On pense tous bien fort au pick up de Bernard qui nous a si souvent rendu bien des services !
    Il est 11h30. On sortira à 20h10 comme prévu, à 10 mn près. On a bien géré la montre et respecté les barrières horaires que nous nous étions fixées tout en atteignant l’objectif.
    Florian débute l’équipement, un équipement « à l’égyptienne » (on arrivait tout juste à tourner la tête par endroit) et Olivier prendra le relai sur le P100 où il a dû balancer plein vide avec 70m au dessus de la tête (fractionné 1 seule fois) et 30 m en dessous pour atteindre une plateforme, évidemment non indiquée... Leicasse se mérite ! merci Olivier de nous permettre ainsi de continuer notre chemin sur le grand toboggan, au travers du réseau fossile, des blocs, étroitures, salle des gours sur pattes, … pour atteindre - après avoir trouvé le fameux shunt des garrigues - la salle Edmond MILHAU à 16h. La photo du berger et la cloche attestent qu’on y a bien été! Le timing est tenu.
    Au niveau technique, le 2° puit méritait une C15m et non une C10 avec laquelle on n’a pas pu faire une MC (on a dû inventer autre chose) ni avoir assez de marge pour laisser le brin dans le boyau dans lequel il fallait s’engager. Après le pendule dans le P100, plus besoin d’équipement, ce sera de l’ »horizontal ». Au final, peu de kits à emporter.
    Retour au pas de course entrecoupé de quelques mini pauses qu’auront appréciée Agnès, Seb, Achile… Remontée du grand puit de 100m où on a cette fois ci, au vu de notre vitesse, davantage le temps d 'admirer le volume impressionnant du P34, les parois lisses en forme de tube du P37 et ses « lames » de calcite marron foncée en contraste avec celui de couleur grise, des stalagmites blanches pointues. On pense alors très fort à Emmanuel ROBERT et à son ascendeur électrique! Plus loin dans la progression, on remarque aussi un champ de stalagmites en regard avec un plafond de foison de petites draperies incrustées de petits fragments de roche/cailloux .
    On finit par sortir.
    Retenir que la C10 pour le 2° puit d'entrée où il faut balancer légèrement pour emprunter le boyau est trop courte, une C15 est nécessaire de façon à faire une belle main courant dans les règles de l'art et à laisser le brin de corde dans le boyau pour le retour !! Mattieu nous avait installé un système en ce sens.
    Jean-luc et Matthieu partent à la voiture pour retrouver du réseau, avertir jean louis (notre indispensable sonnette) et surtout commander les pizzas qui seront récupérées sur le fil du rasoir à 22h au camion ! Seul détail : partis avec les clés de Florian qui étaient dans un kit ! Achille réussit à les rattraper en route !
    Nous avons gouté aux 8 pizzas sachant qu’au fur et à mesure il en restait de plus en plus dans les cartons. Ça cale ! C’est pour cela qu’il fallait bien un cocktail antillais pour faire passer tout cela (jus ananas, rhum et lait de coco)


    DIMANCHE 21 mai 2023
    La météo peu engageante a eu raison de nous à 10h30.
    Pourtant ce matin, Jean Luc, Emmanuel Olivier et Agnès avaient enkité pour visiter l’aven des 2 trous. Un ossuaire parait –il. Après le lavage des cordes sous le grand pont de St bau, la pluie ne cessant pas, nous décidons de nous séparer pour regagner nos familles.
    Olivier et Agnès auront eu un message de Laurent BLUM, impatient de connaître nos impressions. On a eu le plaisir de lui dire que nous avions bien atteint la salle Edmond MILHAU à environ -200/-250m.

    We super, de belles visites, de bons repas et une sacrée ambiance comme d’hab


    ET UN GRAND MERCI JEAN LOUIS POUR LA SONNETTE !!! (Ca mérite un gâteau a la prochaine sortie…)

  • 20230513 CR Barnum SSF13 a la Bataille

    • Le 15/05/2023

    COMPTE RENDU BARNUM 13/05/2023

    Membres de l’ASSE présents au barnum : Achille, Emmanuel R, Manu G
    Lieu de l’exercice : Bataille

    L’exercice de secours prévoit un déclenchement des opérations par téléphone à partir de 6h00, ceux
    qui ne sont pas appelés doivent rejoindre le col des portes à 10h.
    A 10h, c’est une miniville qui se mets en place, dans un grand champ en bordure d’une piste DFCI
    qui monte vers les crêtes

    20230513 barnum ssf13 1

     

     

     

     

     

     

     


    Les Emmanuels se greffent rapidement à l’équipe en charge des transmissions.
    Après avoir installé l’antenne de réception du coste de commandement des opérations (PCO) des
    VLTT des pompiers nous amènent le plus haut possible pour que nous mettions en place un relais
    qui permettra la communication radio du PCO avec le poste de commandement avancé (PCA) situé
    au plus près de la cavité.
    Le PCO Le PCA

    20230513 barnum ssf13 2

     

     

     

     

     

     

     

    Nous essayons de placer le relais en bout de piste des véhicules mais la communication entre le
    PCO et le PCA est mauvaise et nous devons chercher un point de transmission placé plus haut sur la
    crête.Après quelques centaines de mètres de marche, nous trouvons un emplacement qui convient, nous
    déployons l’antenne relais et fixons des haubans pour la stabiliser. Tout fonctionne parfaitement.
    Nous montons jusqu’au PCA pour installer la transmission par le sol (TPS). Des points d’injection
    du signal sont mis en place. Le récepteur indique une mauvaise connexion mais tous nos essais pour
    améliorer le signal échouent. Cela n’est pas trop grave car l’équipe qui s’occupe d’installer des
    postes de téléphone sous terre à déjà commencé à déployer la ligne filaire qui part du PCA et
    s’enfonce dans la cavité. Lors de l’installation nous remarquons une corde jaune qui s’enfonce dans
    une étroite cheminée qui n’est pas l’entrée de Bataille. C’est curieux cette corde mal installée
    proche de l’entrée.
    Notre mission étant terminée, nous redescendons au PCO. Nous y apprenons que les deux victimes
    que nous recherchons n’ont toujours pas été trouvées mais qu’une personne faisant parti de l’équipe
    ASV (Assistance et Secours aux Victimes) s’est blessée en désescaladant un P3. Rien de grave, ça
    fait parti du scénario (personne diabétique qui s’est blessée à la jambe, qui a cassé sa pompe à
    insuline et qui a une glycémie très élevée). La nouvelle victime est à la côte -100m. Un point chaud
    est installé.
    Alors que nous sommes au PCO, un violent orage éclate. Grêle et éclairs tombent de tous les côtés.
    Comme les deux victimes pour lesquelles les secours ont été déclenchés n’ont toujours pas été
    retrouvées, le PCO décide qu’il serait peut-être intéressant de descendre dans la cheminée avec cette
    corde jaune qui descend et de vérifier également une autre cavité à proximité. Peut-être le lieu
    indiqué pour les secours est-il faux ?
    Manu et Manu intègrent l’équipe qui part en reconnaissance pour ces deux cavités (un P12 étroit et
    un P25 très large).

    20230513 barnum ssf13 3


    Arrivés au PCA, nous rencontrons les 5 personnes qui
    étaient au points chaud. Alors qu’ils n’avaient pas leur
    équipement métallique sur eux et qu’ils se trouvaient à
    100 m sous terre, ils ont été électrisés. La foudre a sans
    doute suivi le fil du téléphone ou les lignes de champs du
    TPS et a frappé tout le groupe qui était au point chaud.
    Les 5 vraies victimes redescendent au PCO ou un
    véhicule des pompiers pour chacun d’eux les attendent
    pour les emmener dans différents hôpitaux de la région
    pour réaliser des examens. L’une des victime présente un
    trace de brûlure impressionnante à l’épaule et à la
    cheville.
    L’équipe de reconnaissance part vérifier la petite
    cheminée dans laquelle descend cette corde jaune
    repérée plus tôt le matin. Manu G pose deux broches au
    perforateur puis installe la corde qui lui permettra de
    vérifier qu’il n’y à personne au fond. RAS. Il remonte et
    le puits est déséquipé.
    L’équipe rejoint le second lieu où a nouveau une corde a
    été laissée et c’est cette fois-ci Manu R qui installe deux
    broches. Un autre membre de l’équipe descend au fond.
    RAS non plus dans ce deuxième puits qui est également
    déséquipé.
    Nous redescendons au PCA quand nous apprenons que
    l’exercice est interrompu : les conditions météo se
    dégradent à nouveau et il ne faudrait pas que l’équipe de
    désobstruction soit elle aussi victime de la foudre.
    Retour au PCO puis retour à la maison pour Manu G et
    Manu R. Achille est toujours au PCO : il a aidé a
    préparer la Paella.

  • 20230409 WE CoJ Vercors Gours Fumant

    • Le 13/04/2023

    Compte-rendu Gour Fumant et Faux Gour – Dimanche 9 avril 2023

    Participants :

    Marc

    Achille

    Guillaume

    Arnaud

    Clothilde (cadre)

    Dominique (cadre)

    Tpst : 5h – 8h selon les groupes

    Départ du gîte à 9h.

    Arrivée et descente des voitures vers 9h30.

    On commence à s’habiller et à vérifier l’équipement, et il s’avère qu’Arnaud et Guillaume ont oublié leurs bottes… Malheureusement, Achille n’avait qu’une paire de chaussures en rab.

    Clothilde et eux repartent au gîte. Dom, Achille et Marc partent en avance pour équiper le Gour Fumant.

    Arrivée devant l’entrée vers 10h30.

    Rencontre avec un autre groupe de spéléo qui sont descendus par le Faux Gour.

    Descente dans Gour Fumant et début d’équipement de la descente par Marc, sous les félicitations de Dom. Achille en reporter photos.

    Malheureusement, Marc renonce à équiper la suite de l’enchaînement des puits après un passage aérien sensible. Dom prend la relève, et arrivée en bas de l’enchaînement de puits vers 12h45.

    Clothilde, Guillaume et Arnaud ont rejoint le groupe en bas un peu après.

    A noter qu’un rat gélatineux baignant dans une flaque se trouvait en bas du dernier puits et Marc a décidé de tester la consistance du dit rat avant de se rendre compte de la nature de la chose (gélatineuse selon ses affirmations).

    Clothilde part en avance équiper la boîte aux lettres, mais l’absence d’un kit n’a pas permis de descendre sous le P10. Les 4 stagiaires ont quand même pu descendre le P9 et apprécier l’étroiture (au final moins étroite qu’on ne le pensait).

    Discussions sur la possibilité de continuer sur les cordes de l’autre groupe pour passer le P22 et atteindre le fond, mais la décision finale a été de remonter le Faux Gour et de défaire l’équipement, avant qu’un autre groupe ne redescende le Gour Fumant pour récupérer l’équipement.

    Remontée sans soucis par le Faux Gour, et séance de photoshooting dans la galerie avec la glace sous les pleins feux du projecteur de Marc.

    Arrivée en surface vers 15h30 pour le groupe entier et petite pause au soleil.

    Arnaud, Guillaume et Dom décide de redescendre le Gour Fumant pour dés’équiper la grotte.

    Descente sans problèmes jusqu’au fond, chacun ayant pu être récupérer une corde.

    Approfondissement de l’alternatif et petite balade de retour dans les crocus sous le soleil couchant.

  • 20230408 WE CoJ Vercors les Saints de Glaces

    • Le 13/04/2023

    Grotte des Saints de Glace – Vercors – Samedi 8 avril 2023

     

    Participants :

    Achille

    Baptistin

    Vincent

    Marc G

    Marc T

    Yann

    Sophie (cadre CoJ)

    Camille (cadre CoJ)

     

    Temps passé sous terre : 7h

     

    Première journée de CoJ, et j’ai choisis comme les 5 autres stagiaires la grotte des Saints de Glace. Objectif, atteindre la salle Hydrokarst vers -230m environ, voir plus loin si possible. Chanceux que nous somme, la galerie avait été équipée au préalable par une équipe de la CoJ la semaine précédente.

     

    Départ du gîte à 9h dans 2 voitures avec tout le matos, dont le mien que j’ai complété avant de partir (avec pantin, mousquetons pour le descendeur et lampe de secours).

    Arrivée rapide (10 min) vers le parking où nous nous changeons au soleil car il givre encore le matin dans le Vercors à cette époque de l’année. Vérification que tous le monde est bien équipé et ne manque de rien, surtout que les grottes du Vercors sont réputées froides et humides. Donc veste et pantalons de jogging + grosses chaussettes, tour de cou, couvre-chef sous le casque en plus des gants/bleu de travail et bottes habituels pour ma part. Le reste porte des habits similaires.

     

    Petite marche dans la forêt de conifères et nous nous retrouvons devant la grotte vers 9h45. Le temps d’une dernière vérification et d’une présentation succint du niveau de chacun, et nous voilà parti pour la descente.

     

    Descente du tunnel jusqu’à la porte grande ouverte.

     

    La première partie est composée de descentes et marches dans des salles de tailles moyennes, sans soucis aucun. Nous nous retrouvons ensuite dans des méandres dans lesquels circule un petit ruisseau. Encore une fois, pas de grosse difficulté, si ce n’est qu’il faut éviter de se mouiller. Les méandres se resserrent et s’écartent, parfois il faut ramper, parfois marcher en pas chassé avec le kit à la main, parfois passer sur des surplombs longeant la paroi en hauteur, le méandre se resserrant dans sa partie inférieure.

     

    Une fois les méandres dépassés, on se retrouve au niveau d’une galerie plus large, avec des formations de couleur noires très sombres impressionnates, et une douche indiquant le sens à prendre (car il y a de nombreuses galeries autour, un vrai labyrinthe).

     

    Un nouveau méandre à traverser, plus facile, et on se retrouve au niveau du Toboggan, portant bien son nom car permettant une glissage sans effort vers le fond. Des cordes étaient présentes pour aider à la descente et à la montée. A noter que les deux cadres ont eu un peu de mal à retrouver le chemin, et ce, malgré la présence de signalisation (type croix, rubalise et panneaux).

     

    Une fois le Toboggan dépassé, on se retrouve au niveau d’un dernier puits au niveau de la paroi de la salle Hydrokarst. Ce P11 n’a pas posé plus de difficultés que précédemment, et tous le monde a pu arriver en bas de la salle Hydrokarst, impossible à éclairer dans sa totalité malgré nos 8 lampes.

     

    4 stagiaires ont décidé d’explorer une galerie annexe (en restant à portée de voix et de lampe) pendant que moi, Vincent et les 2 cadres commençaient à manger. Il était environ 12h30 et tous le monde était affamé. Sachant qu’un des explorateurs avait le sac contenant une partie de la nourriture, nous avons du hurler un bon coup pour les ramener illico presto.

     

    Un autre groupe réalisant la Traversée vers le Trou qui Souffle est passé pendant que nous mangions le repas préparé par la CoJ (riz cantonais, chocolat, barre de céréales, eau et autre que j’ai oublié).

     

    Petit coup de froid pour moi après l’arrêt de l’effort, merci à Camille pour le poncho et Sophie pour le café qui ont aidé à ne pas trop grelotter (température estimée à la louche : 4-5 °C).

     

    Début de la descente vers le point le plus bas à -269m par la dernière descente jusqu’au siphon. Cette dernière partie ressemblait un peu à la grotte de la Castelette, avec le siphon tout au fond.

     

    Malheureusement, au cours de la descente de la pente (composé d’éboulis calcaires, avec un petit « chemin » au milieu composé de sédiments fins), Yann glisse et retombe sur une arête d’un éboulis, sur le dos. Manque de chance fois 2, il retombe immédiatement, cette fois sur sa main gauche.

    Il décide de ne pas forcer la descente, et de remonter avec Camille vers l’Hydrokarst et de nous attendre.

     

    Une fois les photos prises, et la remontée effectuée, le groupe découvre que Yann est effectivement en train de souffrir le martyr. Il était autour de 13h45 à ce moment. Les 2 cadres prennent la situation en main, et passe à Yann de l’anti-douleur en lui demandant s’il peut continuer.

    Malgré les larmes de douleurs (il ne peut plus utiliser sa main gauche, et se tourner dans certaines positions lui fait très mal au dos), Yann persévère et réussi à remonter (avec l’aide de tout le monde) l’intégralité de la grotte).

     

    La remontée par le même itinéraire n’a posé aucun souci pour le reste du groupe, les combinaisons en sortie de la grotte à peine plus sales qu’à l’entrée. Sortie vers 17h30, et retour rapide de Yann au gîte pour appel de médecin et passage à la pharmacie.

    Au final, entorse au poignet et « lumbago » au dos, soit 1-2 semaines minimales de repos pour le pauvre, qui ne peut donc pas se joindre à la sortie de dimanche.

    Consolation : les 2 cadres ont acheté des pâtisseries pour lui remonter le moral.

     

    Sur le plan perso, belle sortie, avec de sacré paysages qui valent le détour. Faire la Traversée un jour serait à envisager.

    Par contre, je dois avouer que les méandres dans la remontée m’ont vraiment fatigué sur la fin, l’escalade avec le ruisseau qui coule était pas ma partie favorite.

  • 20230410 CR sortie aven des deux versants

    • Le 11/04/2023

    CR sortie aven des deux versants au Pic Saint Loup (Hérault) le 10/04/2023

    Participants : Agnès, Olivier

    On était tellement déçus de ne pas pouvoir venir à la sortie au Fenouils de Florian, qu’on a décidé de se faire quand même notre petite sortie de Pâques.

    Comme on était en famille du coté de Montpelier, on est allé sur le Pic Saint Loup. Une classique du coin tout facile mais que je n’avais jamais réussi à faire : La traversé de l’aven des deux versant suivi des rappels de la Baume longue.

    Une petite recherche sur le net me donne la description :

    https://whympr.com/fr/route/250030-pic-saint-loup-rappels-aven-des-deux-versants-et-baume-longue

    Je prends 3 cordes (32mx2 et 57m) et 2 kits au local (j’ai eu la permission du président et de la secrétaire ;) ) et on part se gaver de chocolat. La topo précise bien de vérifier que l’on passe l’étroiture avant de rappeler la corde. Sage précaution quand on connait la cuisine de ma mère :D

    Lundi de Paques, levé 6h30 pour être rentré avant midi, Et on se retrouve au pied du Pic à 7h30, il faut d’abord monter… Je connais bien la diagonale face nord, facile mais raide. Agnès hésite un peu dans les passages d’escalade, mais le passage le plus dur à la fin est équipé d’une corde (surement un guide local qui y amène du monde)

    http://p.prince.free.fr/media/diagonale/parcournord.jpg

    On arrive sur la crête et on la remonte en cherchant de cube en béton signalant l’accès à l’entrée. Pauses photo devant un beau cœur rouge peint sur la roche et on continu. Toujours pas de cube arrivé à la croix ? On visite la chapelle et on repart en arrière…

    Mais que je suis bête ! Le cœur est justement peint sur un cube de pierre et ciment ! Agnès est perplexe, il est à moitié écroulé ton cube et c’est pas du béton !

    Je fais confiance en mon instinct de spéléo et on suit un très vague chemin qui descend, et on tombe dessus. Absolument pas sur les point GPS donné par Grottocenter (mon GPS donne 43.78041N 3.80986E mais c’est peut-être lui qui se trompe ?)

    On équipe en technique rappelable sur la chaine et Agnès descend le p26. Je la suis et je teste l’étroiture au fond du 1er puits avant de rappeler (On a quand même donné le numéro du SSF avant de partir au cas où) Un court couloir, Agnès essaye la photo spéléo avec son téléphone et on arrive déjà à la sortie avec un p12 magnifique sous un grand porche. La main courante pour arriver à la chaine est équipé en fixe avec une corde pas trop usée, rien à faire L, c’est vraiment pas long ni rigolo si tout est fait ! Mais la vue est superbe.

    On enchaine avec les rappels de Beaume Longue pour redescendre. On avait repéré le départ en montant, on trouve la chaine du 1er rappel de 20m. Bien sûr, la corde frotte un peu (c’est équipé par des grimpeurs, pas des spéléo), mais heureusement on est que 2 et par contre c’est agréable de démarrer sur une bonne plateforme plus tôt que plein vide pour les groupes…

    Deuxième rappel, le 50m… Formidable, extraordinaire, fantastique… ce que la corde peut s’enrouler autour du kit et te forcer à t’arrêter en plein vide a 50m du sol avec 300m de vide derrière toi. Heureusement on avait vérifié la technique d’arrêt sur un 8 avec Agnès avant de partir. Bon je saurais qu’il ne faut pas laisser la corde dans le kit quand on descend avec un 8, ou alors je prendrais mon descendeur spéléo. Pourquoi avoir pris un 8 aussi, alors qu’il n’y a pas d’eau ? A part ça, le rappel est vraiment beau. Les cris de joie d’Agnès résonnent encore dans la beaume.

    Le reste est plus classique, descende dans les arbres en suivant une corde en place tellement ça glisse, parpine et roule, ne pas rater le changement de direction au querne, et un dernier rappel de 25m pour atteindre le grand pierrier au pied de la falaise.

    Déjà 12h30, on rassure la famille qui ne s’inquiète pas en prenant l’apéro sans nous et on rentre à la voiture.

    Très belle sortie à refaire peut-être si on ne sait plus quoi faire au camp de Saint Bauzille…

    Olivier

  • 20230408 CR Ragage des Fenouils

    • Le 11/04/2023

    Compte rendu de la sortie du 8 Avril - Ragage des Fenouils


    Les participants :
    Florian, Ingrid, Jean-Luc, Sébastien, Emmanuel G, Bernard, Jean-Louis

    Florian nous propose cette sortie toute nouvelle pour nous tous.
    En fait après étude de la topo il s’avère que ce gouffre a 2 entrées, le Raggage et le ACT 27
    Après petite concertation, ne serait-il pas possible de faire la traversée ??
    Nous trouvons la feuille d’équipement pour le ACT 27 mais rien pour le Raggage sinon que c’est un P65.
    Il nous reste une corde de 100m toute neuve , ça devrait aller. (En fait il fallait bien ça)
    Nous relevons aussi sur la feuille d’équipement qu’il y a 31 broches, 7 broches côté ACT et 27 broches
    pour la grande entrée, et que la 2ème partie est non équipée. (c’est quoi la 2ème partie ??? )

    Fort de cela, après 1h30 par 2 routes différentes, nous arrivons presque en même temps au parking.
    Traditionnel café proposé par Jean-Luc, petit gâteau fabriqué par Ingrid qui veut se faire accepter pour
    son retour. Nous nous équipons, les cordes sont dans les kits, reste un kilomètre de mauvais chemin
    pour atteindre les trous. Les coordonnées GPS sont exactes et la grande bouche du Ragage est trouvée
    rapidement. Nous recherchons la deuxième entrée à quelques dizaines de mètres plus loin.

    Deux équipes de quatre sont constituées pour chacune des entrées.
    Côté ACT c’est Florian qui mène la danse, deux P20 étroits et c’est la grande « Salle du Géant », avec de
    magnifiques concrétions. Côté P65 c’est Jean-Louis qui se lance vers l’inconnu. En fait ce n’est pas plein
    gaz mais une successions de ressauts, les broches sont parfois difficiles à trouver, beaucoup de mono
    point. La cavité est plus austère avec de grandes coulées grisatres.
    Les deux équipes se rejoignent en bas, juste une vire non équipée les sépare.
    Florian arrivé le premier en bas commence l’équipement. (corde de 20m, broches en place)

    Enfin tous réunis nous allons commencer la visite. Une corde à noeuds dans la « Salle du Géant » nous
    permet d’accéder à un diverticule étroit mais pas étroit. Au bout c’est la salle de la « Titanite », qui sera
    notre salle à manger car équipée de bancs, (mais pas de table). Mais avant le repas une étroiture
    étroite nous permet d’accéder en tête du puits Christian, un beau P45. Florian s’y jette tellement vite,
    qu’en bas il rate la bonne suite. Après un peu d’attente en haut pour les autres (et quelques abandons)
    nous touchons enfin le fond, en fait pas le fond car il reste 3 puits (P15, P8,P8). Devant le diamètre de
    l’ouverture et les ventres qui crient famine nous décidons de remonter ce P45, il est 13h30
    Repas tiré du sac dans la « Salle de la Titanite », tout le monde a attendu tout le monde. Bravo !

    Il nous reste à aller voir la « Salle du Dôme » en bas du P65.
    C’est Manu qui est désigné d’office, les plaquettes ont été placées le matin, il tricote un beau double
    chaise et nous voilà tous en bas. Belle salle bien concrétionnée .
    A noter pour une prochaine fois, pour faciliter sa remontée, qu’il est préférable d’équiper avec une
    autre corde cette descente dans la continuité du dernier Y du P65 (double point pour la vire), et non
    pas plus bas à partir d’un mono point de la vire.

    Il est déjà 16h et il faut penser à remonter si on ne veut pas voir arriver le SSF.
    Chacune des équipes du matin remonte par le côté qu’ils ne connaissent pas. Sorti 17h - PST 7h -
    Retour aux voitures, rangement du matériel, on met nos beaux habits propres.
    Seb sort sa glacière et nous offre sa traditionnelle bière maison, qu’elle est bonne, merci à lui .
    Retour à Trets 20h !
    Encore une belle sortie, excellente ambiance comme d’habitude. A refaire !

    Jean-Louis