ASSOCIATION SPELEOLOGIQUE DU SUD-EST

Club des Bouches du Rhône depuis 1954

ASSOCIATION SPELEOLOGIQUE DU SUD-EST

Petit compte rendu des sorties

  • 2023-11-11 CR Traversé Esteban - Barbette (Gard)

    • Le 14/11/2023

     

    Compte rendu de la traversée Estevan – Barbette du 11/11/2023

    Rédigée par E. ROBERT

    Nous fûmes finalement 7 pour cette sortie (Karine l’organisatrice, très familière des lieux,

    Agnès, Olivier, Jean-Louis, Franck, Manu et moi même : Emmanuel). Karine, Agnès et

    Olivier nous attendîmes après 2h de route directement sur le parking dans le virage à

    proximité immédiate des grottes (vers Monclus dans le Gard). Jean-Louis voulait nous

    convaincre que sa voiture pouvait aller sur une aire plus discrète en pleine forêt humide

    après la pluie mais nous l’avons convaincu qu’il était préférable de se changer au soleil ;

    ce qui fût fait. A noter que cette grotte a été découverte en 2009 et que nous l’avions faite

    il y a exactement 2 ans. Là, nous rencontrâmes un couple qui se préparait à aller visiter le

    réseau supérieur de « la Buse » : autre grotte à proximité immédiate qui démarre dans

    une canalisation sous la route… Elle fera sans doute l’objet d’une prochaine sortie

    (9/12/2023?). Un excellent gâteau au chocolat préparé par Karine satisfait notre

    gourmandise.

     

    Après une courte marche d’approche dans

    les sous bois, nous arrivons à l’entrée de

    la grotte : une trémie en 40x60 nous

    accueille à 10h07 et donne une idée de ce

    qui nous attends…

    Nous nous insérons un par un, Karine

    équipant. Un premier ressaut à 3m puis

    une courte descente qui se termine par un

    stalag-siège. Olivier, joueur, y trouve trône

    à l’issue de sa descente. Nous nous

    déséquipons dans cette très belle salle

    ornée de concrétions du sol au plafond (Un rideau de fistuleuses suggère une pluie) en

    passant par les murs dans toutes les directions.

     

    En effet il n’y a pas d’autres puits ni main libre sur le parcours. Il est prévu que ceux qui ne

    s’engageront pas dans le laminoir remonterons le matériel. Le principe de la visite est

    d’enchaîner les salles qui font le tour de cette salle en traversant diverses étroitures plus

    ou moins longues, histoire de se préparer au laminoir. A signaler que cette grotte est

    balisée avec des fils pour protéger les concrétions tout le long de l’itinéraire. Nous nous

    engageons d’abord dans une chatière qui débouche dans la salle des fantômes :

     

    J’en profite pour filmer la progression dans tous ses passages

    étroits afin de me préparer pour le laminoir.

    Nous y cherchons en vain une trace de mammouth et de félin

    indiqués sur la topo. Le plafond est orné d’étranges structures

    rondes d’un blanc immaculé.

    Cette salle donne sur une petite salle avec une arche. Olivier et

    Agnès s’y échangent un bisou que la décence nous oblige à ne

    pas publier.

    Marche arrière et nous passons à travers d’autres étroitures pour finalement retomber sur

    la salle de l’entrée sous une autre perspective.

     

    Nous déjeunerons là : Il n’est pas loin de midi et nous n’aurons pas à porter les kits de

    nourriture. Nous nous engageons ensuite à travers un autre passage étroit vers la galerie

    des oursins : le plafond est orné d’excentriques à perte de vue qui partent dans toutes les

    directions.

     

    D’autres étroitures, d’autres salles. Une concrétion blanche, ci

    contre, nous invite à explorer une sorte de galerie où Jean-Louis

    s’émerveille du plafond. Il est rejoint par Olivier puis Manu pour

    une photo souvenir :

     

    D’autres salles se succèdent toujours aussi concrétionnées. Mais à l’avant dernière salle

    avant le laminoir, Jean Louis renonce à passer la chatière. Il fera la sieste (~1h paraît-il)

    en attendant le retour de Manu et Franck. Nous les emmenons jusqu’à la dernière salle

    avant le laminoir tout en prenant bien soin qu’ils prennent leur repère pour le retour.

     

    En effet passages étant étroits ils ne sont pas forcement évidents à trouver. Pas sûr,

    mais, je crois que Jean-Louis a quand même décidé de tenter l’étroiture qui l’avait fait

    renoncer.

    Nous nous engageâmes ensuite dans

    le laminoir, Karine en tête, suivi par

    moi puis Olivier et Agnès. Nous

    l’avions faites 2 ans plus tôt donc pas

    d’incertitude à priori si ce n’est : va t

    elle être trempée après les pluies des

    jours précédents ? Comme jusqu’ici la

    grotte était sèche, cela est de bonne

    augure et effectivement aucune flaque

    à s’y baigner. On rampe, je filme

    l’intégralité et vous trouverez le film là

    (https://youtu.be/Y28M029ra3o) en

    avant première mondiale. Finalement

    ce n’est pas si bas que cela. Il y a en

    fait un passage très étroit à l’entrée et

    le boyau à franchir à la toute fin. Le problème du boyau c’est qu’il n’y a aucune prise pour

    se tirer ou se pousser, donc on reste bloqués bêtement à avancer millimètre par

    millimètre sauf les filles qui n’en n’ont pas. Olivier prends pitié de moi et pousse mes

    pieds. Lorsque je suis passé il se retrouve coincé comme la dernière fois. Pour rappel la

    dernière fois Agnès était retournée avec un kit pour qu’il l’attrape à une extrémité tandis

    qu’Agnès le tirait, elle même tirée par Franck (l’autre Franck). Cette fois-ci je retourne vers

    Olivier et l’aide en le tirant avec la dynema de son minikit : il sort rapidement. Il nous a fallu

    en gros 10 minutes pour traverser les 40metres de laminoir soit ~7cm/s, un record !

    Agnès en est sortie avec un sourire ravi (cf. vidéo) : on prend plaisir à traverser le

    laminoir !

     

    Nous contournons ensuite le P30 sans issu bordé de colonnes. Une prochaine fois nous

    irons voir en bas de même que nous pourrions explorer la diaclase mais Jean-Louis doit

    fêter son anniversaire de mariage. Nous sortons rapidement de Barbette à 14h15 après

    avoir erré quelques minutes à la recherche de la sortie. Nous regagnons l’entrée

    d’Estevan. Surprise : ils sont là en bas. Ils ont fait vite eux aussi. Olivier descend en bas.

    Franck à du mal à sortir : ça coince. On l’aide en le hissant hors de l’entrée. C’est plus

    facile de passer le laminoir que l’entrée…

     

    Fin : 14h50. TPST pour la traversée sans récupérer le matériel : 4h. TPST pour l’allerretour

    ou récupérer le matériel : 4h30. Nous nous déséquipons et goûtons à ma tarte aux

    prunes avec de la cannelle dessus. On part vers 16h, en constatant que le couple n’est

    pas sorti de la buse.

    In finé : superbe grotte, sans doute la plus belle que j’ai faite en club, techniquement facile

    hormis peut être le laminoir, hyper concrétionnée avec des concrétions de toutes formes et

    excentriques aux formes improbables. Faire passer un petit gabarit en premier au boyau

    pour aider les suivants moins sveltes. Merci notamment à Karine pour l’organisation de la

    sortie et le gâteau ! Bravo à Jean-Louis !

     

    La tarte de sortie, un moment convivial :

     

  • 20231103 CR Grotte de Pellebit (Drome)

    • Le 06/11/2023

    COMPTE RENDU DE LA SORTIE A LA GROTTE SUPERIEURE DE PELLEBIT


    A l’occasion d’un WE chez Bernard dans la Drôme, ce dernier nous a proposé la visite d’une grotte conseillée par un local et qu’il avait commencé à visiter, rapidement, il y a quelques mois avec un ami.

    Bien vendu : 1h A/R, pas grand-chose à voir mais prendre une corde et quelques mouskits si on veut explorer un peu plus. On est OK pour aller jeter un oeil !

    Départ à 10h puis arrivée sur le parking après 30 mn de route et 20 mn de piste bien entretenue.

    Avec 6°C dehors, nous avons la chance de découvrir de fabuleux paysages d’automne multicolores dont les sommets sont saupoudrés de neige ! Le bonheur de pénétrer progressivement dans la forêt et de découvrir la neige et la toucher. Change rapide à la voiture ce qui nous aura évité de nous tremper car la marche d’approche est en sous bois et la neige fond depuis les branches !

    Une jolie montée et une corde à noeud sur le dernier tronçon nous mène à l’entrée de la grotte marquée d’un panneau de vigilance : « la spéléo ne s’improvise pas ! ».

    Nous sommes à la grotte supérieure car il y en a 2 en contre bas et une autre plus en hauteur.

    Il est 11h30 et nous décidons de manger plus tard. La visite débute par un beau toboggan que l’on descend accroupis ou sur les fesses. Puis petite incursion dans un boyau à gauche menant à un méandre au dessus d’une verticale mais sans possibilité de poser une main courante…

    Demi tour et on continue vers le bas.
    Jolie grotte avec une faune assez riche (insectes, papillons, araignées, petits et gros chiroptères …) mini canyon en eau, méandres blancs et étroits nécessitant une progression en opposition par endroits … et surtout RAMPING dans un laminoir puis 2, puis 3 …. Arrivée à une trémie puis remontée sur un plan incliné ondulé puis on enchaîne avec un laminoir aboutissant à notre grande surprise à une jolie salle avec du volume et riche de spéléothèmes. Confirmation qu’on est bien à BELLEBIT ! ;-)

    Puis on continue pour s’engager dans un boyau finissant par une étroiture sévère obligeant Agnès à retirer son minikit et les garçons à retirer leur baudrier ! Olivier aura eu chaud et aura dû faire de la respiration ventrale pour finalement déboucher dans un boyau caillouteux.

    Puis escalade d’une paroi sablonneuse par olivier qui pose une corde sur 2 AN pour sécuriser la montée de Bernard et Agnès. Enfin on parvient à 2 spit surplombant un puit et donnant accès à une main courante sur la gauche. Malgré notre espoir de faire une traversée, on décide de faire demi tour car sans topographie nous ne savons pas combien de temps il reste et qu’elle est la suite.

    Pour le retour, presque un sans faute dans ce dédale de méandres, un rappel de corde sur broche pour une petite désescalade pour éviter de prendre des risques.

    Il fait faim et on trouve un petit recoin à l’abri du courant d’air pour dévorer nos sandwiches, compotes et chocolat !

    On finit la spéléo rando par uen mini traversée avec toboggan de 6m environ équipé d’une corde en fixe. On apercevra en plafond une série de concrétions évoquant une « colonne vertébrale »

    Une fois dehors, on remonte quelques mètres jusqu’à à l’entrée de la grotte pour récupérer nos sacs et nous rentrons par le même joli sentier que le matin à la différence qu’on aperçoit à présent les feuilles et la mousse.
    On se change sous une « tempête » de neige avant de se mettre au chaud dans le pick up. Il est 16h.
    Nous sommes même à temps pour récupérer des madriers à la scierie, 10 mn avant la fermeture à 16h30.
    Autant dire qu’on n’a pas fait long feu dans la soirée !


    Originalité de la grotte : mini lapiaz de voûte, gros rognons de silex d’une quinzaine de cm de diamètre, sol ondulé, la pointe de flèche, « colonne vertébrale », nombreux chiroptères plus ou moins gros, blancheur du sable et des parois dans le mini canyon, orgue bien blanche à l’endroit où nous nous sommes trompés de chemin…belle salle principale avec grosse stalagmite avec 2 min gours remplis d’eau en symétrie à sa base

  • 20231028 Le retour de l'espérance

    • Le 30/10/2023

    Avec Agnes on est retourné à l'espérance samedi dernier.

    On n'avait pas pu se joindre à l'équipe la dernière fois et Agnes voulait faire un trous pour s'entraîner.

    Départ à 9h de Pourrières, un peu en retard sur l'horaire donné à Florian pour la sonnette.

    On a donc suivi les indications bien notées par J-Louis. On a le temps... Il n'avait pas noté que la marche d'approche était interminable.

    Descente, montée, escalade même... Agnes a du mal à suivre les kerns, il y a des cailloux partout ici. On passe devant l'entrée supérieure et on arrive, quand même un peu fatigué, à 11h! 

    Agnes se lance dans l'équipement et bien sûr on discute 3h à chaque frac sur le pourquoi, le comment et pourquoi pas et pourquoi non??? La notion l'irréprochabilité n'a plus de secret maintenant. Et les broches plantées très loin a bout de bras, en équilibre instable non plus.

    Quelques concrétions, et pas mal de boue (J'ai failli y rester coller...) plus loin, on suit les cordes à notre disposition (celle de l'eau de là) et bien sûr l'inévitable passage de nœud dans le dernier puits....

    On arrive au fond pour manger vers 13h30 sans faire le dernier puits de 5m plein de boue.

    Et on remonte... On découvre des santons cachés partout (J'ai raté la schtroumpfette)... arrivé au dernier puis, on commence à travailler le secours.

    Remonté sur vire détendue, passage de fractionnement de vire d'une victime, décrochement, balancier espagnol... Tout est maîtrisé, à part l'amorçage du balancier Espagnol qui nécessite encore quelques réglages.

    Enfin sorti à 17h30 fatigués. Mais il restait encore le retour, seuls dans un beau paysage de garrigue. Heureusement qu’on avait encore la combi car on a dû improviser dans les bartas ! (J'ai raté le kern pour tourner dans la descente :(   ) On arrive finalement épuisé à la voiture…

     

    Une sortie sympa mais avec la marche d'approche, il ne faut peut-être pas prévoir trop d'exercices sous terre...

     

     

    @+

    Olivier

  • 20231023 CR Sortie à l'Eau de là

    • Le 24/10/2023

    COMPTE RENDU DE LA SORTIE A L’EAU DE LA du dimanche 23/10/2023

    Présents : Manu G, Franck de St max, Jean luc, Jean louis, Melchior, Olivier, Agnès          TPST : 9 h (9h30 à 18h30)

    *RDV Saint maximin à 8h pour tout le groupe. Petit café et viennoiseries pour se réchauffer car  7 °C seulement !

    *CHANGE et direction le trou  où manu équipe suivi d’Agnès. Jean Louis et Olivier restent en veille pour répondre aux questions ;-) et rappeler les manip a Franck.

    *EQUIPEMENT rapide, propre et bien mené : bravo manu pour cette belle première en live !

    Dans les règles de l’Art … jusqu’au bout !

    A présent, le tressage du double chaise (pour économiser des mouskit)  est  dans la poche !

    Côté technique, ne pas oublier les cordes nécessaires dans les galeries pour la descente au lac et la descente à la galerie des aztèques (1 corde de 15m environ pour chacune).

    Encore une fois, on a pas utilisé la corde de secours pour le dernier puit comme il se doit (mais pour l’avant dernier :D )  Et on a innové avec une descente de 2m sur dyneema.

    *CONDENSE  QUASI TOUT EN UN sur le terrain des multiples TECHNIQUES SPELEO pour Franck pour sa première grotte :

    Puits, vire, déviation, frac dans le vide (avec la chaine de mouskit), passage de nœud, raboutages, méandres, étroitures, laminoirs, concrétions multiples,  chenal de voûte, équipement traditionnel et en rechap, techniques rescue de remontée d’équipier sur corde et de décrochement … jusqu’à la petite chauve-souris aperçue au retour (promis, on ne l’avait pas mis là expres !) :  

    DE QUOI AVOIR MIS FRANCK K.O !!!   BRAVO à lui pour être parvenu  au bout de cette belle sortie ;-)

    *DECOUVERTE  de la salle cachée près du bug par Melchior et Olivier : elle se mérite !!! ramping dans un laminoir bas durant une quinzaine de minutes. Salle pas très haute de plafond (on y tient assis) mais très richement concrétionnée.

    *DESEQUIPEMENT par Melchior en 2/2 efficace : nickel ! Pendant qu’Agnès montre les techniques de décrochements au groupe (en descente bloqué dans le col de cygne ou en monté par le bas)

    *DEPART vers 19h30 des voitures après avoir échangé sur les prochaines sorties…

    Merci pour les belles photos qui suivront (par Melchior et Olivier) et  à Olivier /Jean Louis pour l’organisation de cette sortie et les explications karsto-géologiques tout au long de la ballade. On s’est tous régalés…

  • 20231015 CR Formation Falaise

    • Le 17/10/2023

    Salut,

     

    Nous étions 5 à cette formation en falaise.

    Olivier, Manu G, Emmanuel R, Franck et Melchior un Spéléo de Saint Etienne qui arrive dans la région et cherche des contacts pour de la spéléo.

    La formation de Franck aux différentes techniques de progression sur corde a été rapidement faite le matin tellement il apprend vite. Pendant ce temps Emmanuel révisait ses passages de nœuds et Manu équipait la descente fractionnée et la moitié de la vire de droite.

    Melchior est passé d'un poste à l'autre très à l'aise en progression et équipement de la fin de la vire.

    A midi, Emmanuel doit nous laisser, et on fait la pause casse-croûte à l'ombre.

    L'après-midi sera consacré aux exercices de secours. Manu et Melchior essayent l'auto moulinette pour remonter une victime avec succès et Melchior Galère un peu sur la fin de son décrochement sous l'œil amusé de Franck qui repose ses bras en filmant.

    On finit à 15h en préparant les kits pour la sortie de dimanche prochain. Franck se sent prêt à affronter "l'eau de là", Melchior pense prendre sa licence au club l'année prochaine et Manu espère qu'il y aura un peu d'eau, on sait maintenant que la falaise en combinaison ça donne chaud...

    Quelques photos, on attend les vidéos de Franck...

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  • 20230923 CR Aven de l Esperance

    • Le 27/09/2023

    Compte rendu aven de l’espérance – 23/09/2023

    TPST : 4h

    Présents : Achille, Sébastien, Manu G, Manu R, Jean-Luc, Karine, Bernard, Christian, Mathieu, Jean-Louis

    Organisé et équipé par Jean-Louis                                                       Rédacteur : Emmanuel R

    Départ Trets et rendez-vous à 8h30 dans un virage avant la Coutronne. Bernard et Emmanuel R arrivent les derniers. Des viennoiseries offertes pas Karine et du café offert par Jean-Luc participent à de chaudes retrouvailles pour ce début de saison. Nous partons ensuite sac sur le dos en direction de l’aven. La marche d’approche (longue….) nous  amène à descendre un  vallon puis à remonter sur le versant opposé. On choisi de tracer notre chemin à travers les broussailles pour rappeler  qu’elles peuvent égratigner ceux équipés de shorts champêtres... Nous arrivons sur une dalle où avant de s’y équiper nous allons voir l’entrée historique sur le P18. Sébastien va vérifier la présence d’une corde qui facilite l’accès à l’entrée que nous allons prendre. Départ explo : 9h40 à travers une largure qui donne sur une petite salle juste au dessus du puit.

    Jean-Louis commence à équiper. Nous vérifions tous que l’arbre tient... Nous suivons à tour de rôle. En bas du P20 nous découvrons où se baladent les schtroumphs puisque nous surprenons la schtoumphette égarée.

    On enchaîne un ressaut, le P10. Karine et Bernard déclinent le méandre boueux, dangereux, et au dessus du P31.

    En bas du P31 une petite salle via un étroiture large nous présente une des rares concrétions de la grotte, cf ci contre. Le temps de faire la queue pour voir la concrétion, la conversation nous amène de fil en aiguille à évoquer le violent accident de bateau qui a eu lieu vers les Goudes il y a 2 semaines. Pour rappel il s’agit du bateau de plongée de l’association dont Jean-Louis et Florian sont membres. Leur bateau a été décapité par un bateau qui l’a traversé à vive allure après avoir déjà évité 2 paddles. 4 personnes en urgence absolue, un hélitreuillage, 13 blessés. Il y aurait pu y avoir, beaucoup de morts etc. Plus de détail sur internet. On remercie la femme de Jean Louis de l’avoir emmener faire une balade ce jour là. Malheureusement atteint aux vertèbres, Florian était à bord et il fait parti des blessés graves. Toutes nos pensées vont vers lui et je lui souhaite personnellement un prompt rétablissement : imaginant la longue convalescence  nécessaire.

    Nous ne pourrons pas atteindre le fond : il manque une corde de 5m pour s’y traîner dans la boue, pas de regret.

    Nous remontons les uns après les autres sans difficulté ni peur de vide pour moi. J’en profite pour faire quelques mesures de performance pour comparer avec l’ascendeur électrique :

    2:30 environ pour remonter 15m. Le même temps pour passer le fractionnement du P31. Karine est la plus performante : 2:10 pour 15m. Elle permet d’atteindre de respecter la moyenne avec Bernard…

    Pub : L’ascendeur monte les 15m en 1 minute et mets un peu moins de temps pour passer le fractionnement.

    En bas du P31 :

     

    Sortis, nous attendons les déséquipeurs pour manger, confortablement allongés sous le soleil. C’est le moment idéal pour parler des 2 alléchants gâteaux (dont une charlotte aux framboises) que nous aurait préparé Karine. Ceux qui ne sont pas venus ne pourront pas savoir...

    Sébastien trouve une marche d’éloignement plus propice aux shorts mais la moitié du groupe dont je fais parti se perd sur la fin.

    Pour finir nous remercions également Sébastien qui nous offre sa bière.

    In finé une petite sortie bien sympa anti « peur du vide » (ou alors je m’habitue ?).

    Merci à l’organisateur, les équipeurs/déséquipeurs, porteurs, bref tous !

  • 20230909 CR Perte de Calavon

    • Le 12/09/2023

    CR samedi 9 septembre 2023 - Perte de Calavon

    Participants :
    Olivier
    Manu
    Agnès
    Jean-Luc
    Ingrid
    Achille

    TPST : 5h

    Journée spéléo dans le Vaucluse. Départ 8h d’Aix, sauf pour Achille, ayant oublié d’acheter une combinaison depuis le camp spéléo, et qui a dû partir en catastrophe acheter un bleu de travail dans une quincaillerie.

    RDV entre 9h30 et 10h pour le trou initialement choisi, l’Aven des Romanets. Malheureusement, refus d’accès par le propriétaire de la maison à côté du trou, ce dernier étant apparemment sur sa propriété. Impossible d’y accéder donc.

    Solution de repli proposée par Jean-Luc : Perte de Calavon. Tout le monde remonte en voiture et repart pour la nouvelle destination. Arrivée au niveau du trou vers 11h et stationnement dans le champ d’à côté. Recherche du point d’accès et découverte de 2 entrées possibles, une ayant été faite artificiellement et plus récente, l’autre étant l’entrée naturelle.

    Pique-nique tôt afin de ne pas avoir à prendre la nourriture sous terre et passage en tenue de spéléo sous le soleil qui commençait à bien cogner. Vérification du matériel et mauvaises surprises : oubli de lampe principale de la part d’Achille + lampe de secours ne fonctionnant pas. Jean-Luc à la rescousse avec une autre lampe. Autre souci de lampe, cette fois pour Agnès, mais lampe de secours fonctionne correctement.

    Direction entrée naturelle et début d’équipement par Manu vers 12h15, avec Agnès en supervision et Olivier pour la vérif. Début par un P5, équipé par Manu.

    Equipement ensuite repris par Agnès et Olivier.Puis une main courante au-dessus d’une quinzaine de mètre de vide pour atteindre le P16 suivant, suivi par une autre main courante au-dessus du vide pour atteindre le P14. L’intégralité des passages étant brochés, progression assez facile, à l’exception des mains courantes nécessitant pas mal d’énergie.

    Après le P14, petit couloir où il a fallu s’accroupir pour avancer et atteindre le P30 avec fractio très décalé par rapport au puits => faire attention à ne pas trop descendre sinon conversion obligatoire pour remonter et atteindre le mousqueton de confort (merci Olivier).

    Suite à ce P30, passage dans un couloir dit « Baignoire », portant bien son nom car obliger de marcher dans un mini-étang pour avancer. Eau bien froide en contraste de la température à l’extérieur. Après la baignoire, P20, puis P17 pour atteindre la fin de cette sortie dans la salle avant les méandres menant au siphon (trop loin pour la sortie). Découverte que les plantes peuvent pousser dans le noir à -115m de profondeur apparemment. Ingrid et Jean-Luc n’ont pas souhaité descendre jusque dans la salle, préférant prendre des photos.

    Remontée sans soucis particuliers, hormis les problèmes habituels des kits qui se coincent et s’emmêlent toujours sans qu’on ne comprenne comment. Les mains courantes étaient sympas à descendre, moins à remonter avec un kit de 20 kilos qui pèsent sur le MAVC. Dans l’ordre, Ingrid et Jean-Luc sortis en premier avec la rescue, Agnès ensuite avec le premier kit, Manu en mode touriste sans rien à porter

  • 20230903 COMPTE RENDU CANYON ECOUGES AVAL

    • Le 06/09/2023

    COMPTE RENDU CANYON ECOUGES AVAL, St GERVAIS

    Dimanche 03 09 2023

    Participants : Ingrid, florian, Olivier, Agnès

    Durée canyon : 4h 

    Départ 7h30 d’Aix (creps) pour arrivée 10h30 au parking plein a craquer ce qui nous a permis de passer entre les groupes guidés du matin et de l’après-midi !

    Change et petite marche d’approche de 10 mn sur la route pour enfin pourvoir tester la température de l’eau de la Drevenne. Heureusement qu’on a du 5 mm !

    Début 11h30 avec principalement Ingrid et Florian à l’équipement.  Amorce avec 2 belles cascades dont une de 25m. Quelques endroits un peu glissants qui nous ont obligés à être très vigilants. Bon débit, saison idéale.

    Enchainement de sauts (7m max environ), toboggans…

    On a croisé un autre groupe (en fait on s’est doublé plusieurs fois) qui nous a donné quelques tuyaux pour savoir où il était le plus judicieux de sauter, comment emprunter un certain toboggan, comment descendre dans la vrille !

    1ere échappatoire ou la suite est fermé pour cause d’éboulement. Mais on a fait un rappel de 35m dans la terre qui nous a permis d’éviter la zone et d’aller jusqu'au bout du canyon.

    Déjeuner à 15h puis baignade des 2 garçons dans l’eau glacée avant la remontée dans la jungle (il aurait presque fallu une machette !) sur quelques mètres puis sentier à l’ombre.

    Marche retour de 30 mn environ et on est repartis vers 16h30

    Canyon assez sportif.

    Sortie très agréable, cadre verdoyant de mousses, fougères…

    Retour Aix 19h15 environ, sans encombre malgré cette veille de rentrée scolaire