Articles de assespeleo
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- Olivier ANTERRIEU
- Saint Marc Jaumegarde
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20241019 CR Sortie au Tagada (Siou Blanc)
- Par Olivier ANTERRIEU
- Le 31/10/2024
Sortie au Tagada, le samedi 19 octobre 2024
Présents Ingrid, Florian, Mathieu, Manu, Jean-Luc, Olivier, Achille, Agnès
Trajet en voiture deux heures aller/retour
randonnée d’approche deux heures aller/retour
TPST six heures.
Rdv donne à 7h30 au parking de Trets. Lena malheureusement n’a pas suffisamment la forme pour être là …
Une fois chacun ayant trouvé une place dans un des 2 véhicules, nous voilà partis pour 1 grosse heure de route pour signes, le plateau du siou blanc, le bout du plateau, le bout du bout…
Les indications cherchées la veille nous sont bien utiles: solitude à gauche, 2 citernes , 2 virages en épingle , dans le deuxième monter tout droit puis se garer. On se change, on mange un petit morceau de gâteau au chocolat hypercalorique (Il s’avèrera bien utile ;) )puis on entame a 9h30 la marche d’approche .Heureusement, on a le GPS pour atteindre le trou après une heure de marche. Nous sommes tous bien transpirants et nous languissons d’aller sous terre. Il est 10h30 et Manu équipe les deux premiers puits d’entrée P8 et P15 au bas duquel une main courante sur deux AN en cabestan nous permet d’atteindre le puit suivant. Mathieu, passe en second, ajuste le frac sur AN pour éviter le frottement en bas du P15. Au retour, on verra un beau Spit et un AF en décalé Sur la droite . Agnes prend la relève et ce sera enchaînement de Ressauts et petits puits dans des passages étroits. Le défi est de trouver les AF ;) pendant ce temps le reste de l’équipe parle boulot et bouge un peu car il commence à faire froid... En haut du P31 Mathieu enchaîne avec la C50 jusqu’au bas du P14 puis boîte aux lettres qui a priori aura un peu fait transpirer Achille ;) P31 fractionne une seule fois. Puis après la boîte aux lettres, deux P7 et un toboggan qui se résume à une désescalade avec frac sur AN puis déjà c’est le P20 Final. On descend plein vide dans une magnifique salle. La salle des dents de la mer qui porte parfaitement son nom. Magnifique plafond de stalactites coniques blanches agglutinées les unes aux autres. Vraiment époustouflant! Ça vaut le détour !
Achille s arrête au milieu de la corde pour faire quelques photos et une vidéo 360 : c est un point bleu en lévitation au milieu de cette grande salle noire ! Magique pour moi qui suis en observation sous le si beau plafond concrétionne. On casse la croûte, il est 15 heures, nous ne sommes pas affamés, le gâteau au chocolat a fait son effet! ;)
Puis Agnes entame la remontée suivie de Florian, Achille Jean-Luc etc. Olivier était au deséquipement et on sentira tous passer les étroitures surtout à la remontée avec nos kits. Certains ont de la chance ils ont le kit avec les deux bidons vides de nourriture ou juste la rescue lol!!
Première sortie 17h30 dernier sorti 18h30. Pile poil dans les temps pour avertir notre sonnette Jean-Louis. Remarque que les Secours n’étaient pas loin il y avait un barnum du 83 au tipoghanae. Retour à la voiture 19h30 où nous mangerons les fameuses fraises… Tagada !!! apportées par Ingrid .On se change et on est au parking à trets à 20h30.
Bonne sortie de reprise, un peu sportive
Merci à Jean-Louis pour la sonnette .
pour les absents, on espère la prochaine fois, peut-être lors du week-end prévu par Karine.
Merci Jean-Luc Et Mireille pour le café, et Ingrid pour les bonbons
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20241012 CR Sortie Camelié (Gard)
- Par Olivier ANTERRIEU
- Le 31/10/2024
CR Camelié – 12 Octobre 2024
Présent ; Karine, Achille, Lena, Manu G., Matthieu
RDV a Salon de Provence à 7H30 ; covoiturage et départ pour le Camelié.
On se dépêche à se préparer pour tenter d’être dedans avant la pluie, vers 10H, ça ne sera malheureusement pas le cas.
Matthieu part devant avec Manu pour équiper l’entée. Manu prendra le relai pour la suite de l’équipement.
Au bas du puit d’entrée, le CO2 se fait légèrement sentir, cela ne s’arrangera pas par la suite, ce qui rendra la progression difficile en particulier dans le laminoir du Metro, au bout duquel nous ferons la pause déjeuner, après avoir admirer les sculptures de glaises laisser par les spéléos.
Sur le retour on regardera le ressaut d’accès à la rivière mais nous n’en feront rien, de même pour la partie des « montagnes russes », le taux de CO2 ce fait vraiment ressentir.
Karine et Manu déséquiperont à tours de rôle.
On sortira sous la bruine, vers 16H
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20241005 CR Entrainement Falaise Gaudins
- Par Olivier ANTERRIEU
- Le 31/10/2024
Falaise les Gaudins le samedi 5 octobre 2024
De 10 à 16h
Beau temps ce samedi 05/10/2024 où la veille nous avions prévu dans notre sac une polaire, doudoune, coupe vent, bonnet…
Au final ça s’est fini en tee shirt, pantalon fin et short, même crème solaire car il a fait bien chaud !
Aïe aïe aïe ce temps tout déréglé…
Nous étions donc trois , Matthieu, Olivier et Agnès à la classique falaise des gaudins pour réviser les techniques de rescue et de secours :
*équipement de vire
*Auto moulinette avec descente ou remontée de la victime
*Balancier avec contrepoids
*Décrochement par le bas
*Techniques rescue : noeud italien, nœud de henri, clef de mule, baudrier rescue…
*technique du rappel de corde avec noeud en butee (idem canyon) lorsqu’on doit déséquiper en désescalade et que cela pourrait engendrer risque de chute
Reste la balancier espagnol à voir la fois prochaine
Tous ces exercices se sont déroulés sous l’œil attentif d’Olivier qui nous appris et rappelé les petits détails qui font la différence.
« Non c’est pas bon ! » est revenu à quelques reprises comme « Monsieur Dus et son planté du bâton !!! » qui malheureusement fait l’actualité en ce moment
Merci olivier pour ton savoir que tu partages avec nous avec bienveillance.
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20240928 CR sortie Grotte du 14 juillet
- Par Olivier ANTERRIEU
- Le 31/10/2024
Compte rendu de la sortie à la grotte du 14 juillet du 28/09/2024
Nous sommes 10 ce jour pour la sortie de reprise au 14 juillet proposée par Jean Louis.
Même si ce matin il fait frais sur le parking de la gare de trets, nous sommes tous à l’heure au RDV de 8h, même Lena l’étudiante allemande venue pour la journée qui est arrivée d’Aix en bus… Courageuse !
Il y a donc Lena, Jean Louis, Olivier, Jean Luc, Achille, Fabrice, Emmanuel et Agnès tandis que nous récupérons Manu sur la route et que Karine nous rejoint directement à la ciotat.
Direction autoroute par la route longeant les calanques (on a failli perdre Emmanuel et Lena en route
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20240727-0802 CR Camp CDSC13 Coume Ouarnède
- Par Olivier ANTERRIEU
- Le 22/08/2024
Compte rendu ASSE camp spéléo Coume Ouarnède
Dimanche 28 juillet – Traversée Hérétique -> Le Mils
Participants : Olivier N, Oliver A, Jean Louis, Emmanuel, Les Coudercs (4), Katie « Rose » (Femme de Lionnel)
Départ 10h30 – 1er Sortis 18h20
Descente jusqu’à salle du trou du vent agréable et magnifique. Jonction avec l’équipe remontante des Mils au niveau du puits de 15m. Traversée du méandre boueux compliquée et inhumaine. Remonté à travers le méandre de la rivière acrobatique et un peu longue mais remarquable.
Lundi 29 juillet – Traversée Pyrennois –> Penne Blanque
Participants : Katie Rose, Katie Verte (Femme d’Olivier N), Sidonie, Oliver A, Jean Louis, Emmanuel, Guillaume, David, Benoit, Vincent
Départ 10h40 – 1er Sortis 17h30
Enchaînement des puits jusqu’au P100 impressionnant pour Emmanuel mais agréable. Cheminement sous le plafond avec traces d’innombrables chauves-souris. Repas à la jonction vers salle du dromadaire et penne blanque. Une équipe descends jusqu’à ladite impressionnante par sa taille mais la salle de la casserole plus jolie par ses concrétions. L’autre équipe (Jean Louis, Katie Rose, Emmanuel) rejoint le porche de Penne Blanque à 14h30.
Mardi 30 juillet – Test Ascendeur et décrochements
Echanges avec Lionel e David sur les points à améliorer au niveau de l’ergonomie
Mercredi 31 juillet – Traversée Hérétique -> Pont de Gerbaut
Participants : Jean Marc, Katie Rose, Katie Verte, Danielle, Sidonie, Jacquie, Oliver A, Jean Louis, Emmanuel. (Remarquons qu’il y avait plus de filles que de garçons : on a pu leur faire porter notre repas !)
Départ 11h00 – 1er Sortis 18h40, Dernier 19h34
Traversée hérétique plus rapide que dimanche. La pluie de la veille a rendu cette traversée plus humide que dimanche sur la partie Hérétique. Descente des magnifiques puits agréable, technique et variée jusqu’à l’actif. Jean-Louis a pu se baigner dans une flaque du méandre. Les autres ont pu tremper les pieds à la sortie du puits qui donne sur une marre malgré l’aide tardive de Jean Marc qui avait déjà les pieds mouillés. On a attaqué la remonté en laissant l’actif au travers d’une étroiture qui a mis en peine Jean Louis sur une indication, sans la dénoncer de Sidonie, pour atteindre les galeries supérieures « Jules » où l’on a mangé rapidement dans le courant d’air réfrigérant. Nous enchaînons les puits et les salles, dont le contournement du puits de 50m que Jean Marc équipe en fixe par sécurité. Après l’entonnoir, passage de la vire dominant un large puit profond avant d’atteindre la cascade Elisabeth qui nous laisse admiratifs. Toutefois elle nécessite toute notre attention car les passages boueux sont dangereux au-dessus de ce puit et des suivants. On laisse la galerie pour remonter la diaclase et enchainer les cordes, dont le passage de la chatière Claude bien passé grâce aux indications de Jean Marc. Remonté du puits de 43m indiqué par la lumière naturelle qui n’est pas plein vide et donc rassurant pour Emmanuel. Extraordinaire pont de la sortie. Emmanuel a compté 64 tractions avant le fractionnement et 84 sur la 2nd partie indiquant un fractionnement à 20m et la seconde partie de 28m seulement contrairement à la topo… ? Nous avons été rejoints 2 fois par l’équipe suivante qui déséquipait le trou du vent.
Jeudi 1 août – Nettoyage du matériel collectif du dés-équipement de la traversée
Conclusion
Nous avons apprécié de rencontrer les autres membres des clubs du CDS13, partager l’ambiance agréable, les apéros et le rougaille saucisse ! Nous n’avons pas pu suivre le rythme endiablé des jeunes du CDS car nous enchaînions un camp spéléo dans l’Aude la semaine précédente.
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20240720-27 CR Camp d'été dans l'Aude
- Par Olivier ANTERRIEU
- Le 22/08/2024
Compte rendu du camp spéléo dans l’Aude
20 au 27 juillet 2024
Présents : Olivier, Florian, Jean Luc, Emmanuel R., Annabelle, Jean Louis, Matthieu, Franck, Ariane, Sébastien
Absent : Manu G. Achille, Agnes
Camping: Le Moulin de Sainte-Anne, Villegly
Durée : 7 jours
Déroulement du camp
Samedi 20 Juillet – Arrivé au camping
Arrivé au camping entre la fin de matinée et le début d’après-midi pour l’ensemble de l’équipe, à l’exception de Jean Louis, Emmanuel et Annabelle qui arriverons le lendemain.
Sous le soleil et par 34°C à l’ombre, le camp est installer et le barnum monté et les kits préparer, pour le lendemain.
En guise de récompense, tout le monde décide de profité de la piscine du camping et des transats.
Le soir venu, un « vin chaud » s’offrira à nous. Le vin rouge est à « température ambiante » dans le
Barnum, ce qui nous poussera à aller chercher des glaçons pour les prochains jours de forte chaleur.
Dimanche 21 Juillet – Aven du ruisseau de Castanviel
Spéléos : Olivier, Jean Luc, Florian, Franck, Seb, Matthieu.
TPST : 8H30
Florian part devant pour équiper. A l’extérieur on se rend compte qu’il y a 2 kits numéro 4, qui sont en fait les numéros 3 et 4 il faut juste trouver lequel est le bon.
La progression ce fait bien, mais les ressauts sont plus des puits qu’autre chose. La topo ne donnant pas de fiche d’équipement, les kits ont étaient préparé au mieux. Malheureusement on arrive à devoir utiliser une corde de 50m pour un rappel de 35m et quand la 50m aurait due être utilisé on a une corde de 20m. On décide de faire une pause déjeuné et on prend la décision de remonter.
Au vue de l’heure on fait 2 équipes, Florian et Matthieu remonte rapidement pour ne pas inquiéter Ariane, qui est notre sonnette, sur une sortie tardive. La remonté se fera en 1H30 et bien plus vite que prévus. Le reste de l’équipe remonte à leurs rythme et déséquipe (Seb et Olivier), ils seront tous sortie à l’heure initialement prévue vers 18H.
Nous nous sommes donc tous inquiéter pour rien sur l’heure de remonter.
Au camp on retrouve Jean Louis, Emmanuel R. et Annabelle.
A l’inverse de la veille, le temps à changer, il fait froid, il a plu dans la journée et ce sera le cas pour une partie de la nuit, on sort les vestes, les pantalons et on regrette presque de ne pas avoir pris un bonnet.
Lundi 22 Juillet – Aven de Trassanel
Spéléo : Olivier, Jean Luc, Florian, Jean Louis, Seb, Emmanuel R., Matthieu
TPST : 6H30
La sortie commence par préparer les kits au petit déjeuné, ce qui deviendra récurent pendant le camp.
Avant de pouvoir descendre dans la grotte, on a due récupérer les clefs, à la maison de la spéléologie juste à côté.
La cavité est divisé en 4 réseaux, la partie supérieur Réseau 1, en bas du P93 le réseau 2 et en dessous 2 autres réseau que nous ne sommes pas allé voir.
Cette sortie a la particularité d’être une « traversé ».
Olivier par ouvrir les portes d’entrée et de sortie à moins de 5 minutes de marche l’une de l’autre.
Le puit d’entré est équipé en fixe.
On commence par un P10 entièrement équipé, puis plus loin une étroiture, qui fera raller tout le monde, de taille limite pour certain.
Pendant que la majorité de l’équipe part explorer le réseau 1, Matthieu aider de Seb partent équipé le P93. Une fois de plus par manque d’information, a part P100 très fractionné, on n’a pas grand-chose. Notre kit comprend une code de 110m, 10 mousquetons avec plaquettes 2 sangles et 2 dyneema.
Le puit est déjà équipé, mais la corde donne pas confiance on rééquipe.
Tout juste parti, Seb doit fournir 5 mousquetons en plus à Matthieu, la 2em fois Olivier fait passer presque 15 mousqueton a Seb qui fait de nouveau livreur.
On arrive en bas sur une plateforme en bois, qui a un certain âge.
Note d’équipement :
Amarrage brocher ; déviation faite avec des chaines (3 Dev), 8 Fractionnements (de mémoire)
Minimum C100 ou C120 si on veut rééquipe la main courante en bas.
22 mousquetons mini, 25 pour des mousquetons de confort sur les 3 fractionnements plein vide.
En bas du P93 on découvre le 2em réseau, une grande galerie avec de très jolies concrétions.
On trouve le passage avec le P40 (en 2 longueurs, 10m + 30m), équipé en fixe, pour rejoindre le réseau 3, mais nous changeons d’avis sur le fait de descendre et restons raisonnable ce qui permettra de sortir a un peu avant l’heure initialement prévus.
Le réseau 2 fera l’objet d’une séance photo prolongé.
La remonté ce fera avec une aisance surprenante grâce aux multiples fractionnements du grands puit.
La fin de la grotte nous fait découvrir un bout de crane d’ours des cavernes et d’un crane de renne calcifiés, ainsi qu’une salle avec de multiple concrétions.
On profite d’être sortie un peu plus tôt, pour refaire des courses et aller à la piscine.
Mardi 23 Juillet – Varennes (le labyrinthe)
Spéléo : Olivier, Jean Luc, Florian, Jean Louis, Seb, Emmanuel R., Matthieu, Annabelle, Franck
TPST : 4H30 ?
Jours 3, ça devient une habitude, cavité horizontal « donc facile », mais forcement c’est étroit, faut ramper la moitié du temps !
Matthieu passe devant avec le topo en charger de trouver le chemin dans le labyrinthe, par change le chemin est tout indiqué par des réflecteur, ça rend la vie plus facile.
La grotte commence par un chaos d’effondrement, on progresse difficilement et il fait chaud, très chaud pour une cavité, pas étonnant on découvre un autre puit d’entrée, qui a l’air peut pratiquer, on sait qu’une 3eme entré/ sortie existe, que l’on peut « facilement » rejoindre.
On découvre une grille fermer…. Par chance aucun cadenas on peut donc l’ouvrir et continuer. On arrive à la « salle des concrétions » et faisons une pause pour boire et ce reposer un peu, avant de retrouver des étroitures et des méandres.
Le groupe reprend sa progression, mais Franck souhaite faire demi-tour, il ne se sent pas de continuer comme ça longtemps, Olivier l’accompagne.
Franck et Olivier ressortiront par le puit d’entré découvert à l’aller et arriveront au milieu des ronces au-dessus de l’entrée de départ. Il fallait choisir, les étroitures ou les ronces !
Pendant ce temps-là l’autre groupe continue sa progression.
On n’est pas d’accord où l’on est sur la topo et Olivier et parti avec le descriptif. On progresse en suivant, enfin, un lit de rivière ou on tient largement debout et on découvre de jolies galeries.
On découvre une corde à noeud pour descendre un ressaut, on préfère utiliser la corde de secours pour descendre en rappel au vue de l’engagement demander.
On continuera le long de la galerie avec des opposions à faire, certaine avec des vires puis arriveront sur une chatière qu’il faut passer allonger dans un gour remplie.
On ne sait pas où on est sur la topo, et décidons de faire demi-tour.
On tentera notre chance par l’autre sortie mais feront demi-tour devant la difficulté d’accès, dont une remonté de 3m dans petit ressaut vertical glaiseux.
Entre temps Matthieu décide d’aller voir une salle (salle du lac), au fond d’une étroiture et d’une petite escalade glissante, étrangement personne d’autre n’est intéressé.
Le groupe ne prendra pas le puit pour remonter, mais préfèrera les étroiture de l’entré pour ressortir.
A peine sortie, la température est repassé au-dessus des 30°C, Seb décide de ce jeter en slip dans une rivière juste en face de la cavité ; pour les autre on retrouve Franck Ariane et Olivier au bord de la rivière un peu plus loin.
Olivier nous apprendra, que le passage par la 3eme sortie est très étroit, difficile voire dangereux, et que personne ne l’emprunt.
Cette aventure ce conclus par :
Ont été pas du tout où l’ont pensé sur la topo, on n’a pas trouvé la salle qu’on voulait voir
On est parti dans un autre réseau et ont été sortie de la limite de la topo qu’on avait avec nous.
Etroit, chaud, pas reposant du tout et on passe plus de temps a 4 pattes ou ramper que debout.
Faut arrêter les grottes « facile ».
Annabelle doit se dire qu’on lui ment quand on dit que ce n’est pas toujours comme ça.
De retour au camping, c’est globalement une douche rapide puis piscine pour ce tenir au frais.
Il fait de nouveau bien trop chaud, faut mettre des glaçons avec le vin.
Pendant l’apéro, Florian se souvient qu’il y a besoin d’une clef pour la cavité prévue le lendemain, Emmanuel dit que non, dans le doute Emmanuel téléphone a son contact dans le coin et on nous confirme le besoin d’une clef. On appel la personne, qui habite le village à côté camping pour avoir la clef, pas de chance il est en déplacement et ne revient que demain soir.
Il faudra le rappeler le lendemain pour voir s’il peut nous laisser la clef.
On change donc le programme pour inverser les cavités prévues mercredi et jeudi.
Mercredi 24 Juillet – Traversé Canac – Airolles
Spéléo : Olivier, Jean Luc, Florian, Jean Louis, Seb, Franck, Matthieu
TPST : 10 min
La journée commence par…… ne pas aller au bon parking, on est au parking de Vent d’Ange (que l’on a décalé au lendemain par manque de clef), on fait demi-tour, change de vallée et arrivons au bon parking.
Jean louis a les points GPS de l’entrée et la sortie, Matthieu à 1 point GPS, diffèrent, pour l’entrée.
Les 2 cavités sont dans le même vallon, à flanc de montagne, bien raide, mais dans un sous-bois.
Le groupe commence par chercher la sortie, plus basse en altitude, la trouve après 20 minutes à courir au milieu des buissons, le ressaut est équipe, Olivier va voir ça a l’air de bien correspondre à la topo.
Pendant ce temps Jean Luc a pris un gros coup de chaud et se sent pas bien. Il décide de rester à la sortie et ce rafraichit en se reposant a l’ombre.
Le reste du groupe part à la recherche de l’entré, après un temps bien trop long, tout le monde a chaud, les point GPS corresponde pas à des entrées praticable. Soit on n’a pas les bon point, soit il faut une pelle et une pioche.
On abandonne et faisons demi-tour pour retourner « la sortie », où on retrouve Jean Luc en slip et en botte au milieu de la forêt. Pause repas puis tout le monde décide de descendre au moins voir le réseau inferieur, sauf Matthieu qui décide de faire la sieste à l’extérieur.
Au bout de 10 minutes tout le groupe est ressorti, avec la conclusion suivante…. Ce n’est pas le bon trou !
Abandon générale et décidons d’aller voir un lac, qu’Ariane à repérer pour potentiellement laver les cordes.
Ce lac ne sera pas pratique pour laver le matériel, mais il fait frais, et on teste des bières du coin.
De retour au camping, bien trop tôt, c’est atelier, piscine et bronzette. Ça a bien changé la spéléo !
Plus tard le soir Annabelle et Emmanuel revienne de leurs journée de vélo et on leur raconte notre péripétie.
On demande à Emmanuel si c’est bon pour la clef pour demain, mais il nous dit qu’il doit rappeler la personne plus tard dans la soirée. On espérée que c’est bon pour les clefs de Vent d’Ange.
On récupérera les clefs à 21H30 le soir même, on est un peu soulagé.
Jeudi 25 Juillet – Aven de Vent d’Ange
Spéléo : Olivier, Jean Luc, Florian, Jean Louis, Seb, Emmanuel R., Matthieu
TPST : 6H
Les kits son préparer le matin même, mais on a le temps, aujourd’hui on sait exactement où est le parking et on connaît le chemin.
On ne trouve pas l’entrée du 1er coup mais on à juste trouver une autre cavité, en cours d’exploration au vue du barbecue à l’entrée. On trouve l’entrée au coordonner GPS indiqué, y a bien une porte verrouiller à l’entrée.
Florian passe devant pour équiper, mais toute la cavité est déjà équipé et l’équipement est bien, on décide de ne pas rééquiper par-dessus.
LA cavité est composé de 7 réseau majeurs, on vise la salle des tuniques bleu, et les siphons qui sont les points bas du réseau -325m.
Ça commence par un chaos d’effondrement, puis débouche sur des petites salles avec des concrétions, pour passer dans un réseau diffèrent qui lui est actif. Cette partie-là un long méandre, froid et humide avec la majorité des puits et ressaut. A la sortie de ce réseau, on change de topologie pour des volumes bien plus grands, on y trouve 3 salles en particulier, « la coulée blanche », « salles des baguettes » ainsi que le « cimetière des aragonites », ce réseau est le dernier que l’on visite.
On arrive à une grande salle « salle du sable » ou on laisse les kits, on mangera a cette endroit.
Avant de manger on par voir la salle des tuniques bleus, ou il faut, de nouveau, circuler dans un chaos d’énorme blocs.
A d’défaut de la salle de la Verena a la PSM, on découvre une version miniature.
Seb et Florian ce mette en quête de la rivière qui passe sous cette salle, mais on ne trouve rien ; en regardant la topo il serait possible que le passage soit à la salle précédente ou l’on a prévue de manger.
On fait demi-tour, et à la salle du sable une petite flèche pointe vers la rivière.
Pause casse-croute, puis on descend les 100m qui nous sépare de la rivière par un chaos, qui forcera Jean Luc et Jean Louis à faire demi-tour, ils en ont assez d’escalader et de désescalader.
Les siphons ne représentent rien de particulier, si ce n’est qu’on a atteint le fond du réseau.
On retrouve les 2 Jean L. au coin piquenique, il est 14H Olivier optimiste dit « à 16H30 on est à la piscine », mais a défaut d’être à la piscine à 16H30 ont été dehors et de retour au camping vers 18H.
A l’origine ça devait être la grosse sortie. On ne devait pas sortir avant 21 H.
Emmanuel en profitera pour faire le plein de prune sauvage, qui servira de dessert le soir.
Personne n’était vraiment sur de comment cette sortie aller se passer, au vue des performances des 2 derniers jours. Finalement on finit sur une note très positive.
Ayant fini « tôt », on a le temps, Jean Louis a cours de « papi zouk » décide d’aller faire les courses pour en faire. Pendant ce temps les derniers coups de téléphone sont passés, pour s’assurer que tout est bon pour la sortie du lendemain.
Au vue de la dernière sortie prévue, on peut même se permettre une grâce mâtiné, tous les jour c’était réveil 7H demain ça sera 7H30.
Vendredi 26 Juillet – Nettoyage et Gouffre Géant de Cabrespine
Tout le monde participe, dernière sortie spéléo, mais avant faut nettoyer tout le matériel.
Franck et Ariane avait repérer une rivière, ou on a pu nettoyer tout le matériel, et plus vite que prévue.
Nous voilà tous sur le parking du gouffre géant de Cabrespine, une fois qu’on a payé au guichet il faut attendre l’heure de la visite.
Un monde étrange s’offre à nous, pas besoin de matériel, ni de ramper, on se salit pas, c’est bien éclairer. C’est donc ça une grotte facile ?
Pendant la visite, un topo complète du réseau est afficher, Olivier prend le tout en photo, de près, pour si un jour on veut revenir le faire en spéléo.
Pendant le nettoyage du matériel, Ariane à trouver et réserver un restaurant pour le groupe, « la table du terroir », un excellent choix.
Il fait 35°C à l’ombre et 4 courageux ou inconscients, décide de prendre un cassoulet ! Ils auront du mal à finir leur plats et on très chaud.
Pour certain c’est la fin du camp, Florian et Seb reparte en Provence, Matthieu direction la cote Atlantique.
Le reste du groupe reste pour un jour de plus et profiteront de la piscine un peut plus.
Samedi 27 Juillet – fin du camp
La fin du camp, tout est plier et tout le monde se disperse.
Annabelle repars avec Jean Luc sur Aix, Franck et Ariane parte sur Argelès-sur-Mer, mais il reste 3 courageux, Emmanuel, Jean Louis et Olivier qui partent pour le camp spéléo, organisé par le CDS 13, dans les Pyrénées.
Note de Fin :
Tout le monde a joué son rôle et a participé au bon déroulement du camp en répartissant les différentes taches, préparer les kits, nettoyage, courses, cuisine, etc.
Une corde de 35m blanche est légèrement tonché, elle sera à vérifier et sans doute à couper aux EPI.
Emmanuel R. à eu un empêchement, et Jean louis n’était pas là, ce qui a forcé Olivier à prendre sa voiture électrique pour tracter la remorque. Il serait sans doute utile que d’autre véhicule soit capable de la tracter, si cela est possible.
Equipement annexe :
Le club a décidé d’investir dans une passoire, faut-il qu’on y pense.
Matthieu fera don de ça cafetier a filtre, faut y pensé aussi. -
20240622 JEAN NOUVEAU
- Par Olivier ANTERRIEU
- Le 25/06/2024
JEAN NOUVEAU samedi 22/06/2024
Présents : jean louis, florian, jean luc, Achille, Emmanuel R, Matthieu, Olivier, Agnès
TPST : 15h , broché
VENDREDI 21/06/2024
Pour tous les hommes (Agnès ne peut monter que le lendemain…), ce sera soirée au gîte ASPA dans un appart avec un solide repas, spécial « LESTAGE » pour descendre vite vite samedi le grand puit : soupe de pois, saucisse, gratin dauphinois et flan pâtissier… Heureusement qu’il y avait la fête de la musique au village pour danser un peu et dépenser quelques calories ????
SAMEDI 22/06/2024
Rdv donné le samedi 22/06/24 à 7h devant la cavité.
Ce sera plutôt 7h30 pour tous sauf Agnès qui est arrivée en avance à 6h30 et a commencé un premier repérage. Il faut aller jusqu’au gite en passant par le chemin jean nouveau indiqué par une ferme qui fait du fromage de chèvre. Ensuite devant le gîte, prendre le chemin à gauche qui mène devant le trou et où on peut garer facilement dans un grand pré herbeux avec de jolies lavandes ;-) !!!
La nuit a été courte pour tout le monde car le vendredi soir Emmanuel et Achille ne sont arrivés que très tard, travail oblige… Il va pourtant falloir être bien réveillé vu la sortie sportive qui nous attend. Merci Manu de faire notre sonnette
Météo OK pour s’habiller et à 8h matthieu en tête part équiper le P167 et la suite jusqu’à la salle de pâques. Brochage majoritaire, quelques spits ou AF à trouver (mais c’est comme jouer à cache cache, on a beau chercher, parfois … rien !)
Ill faudra attendre près de 45 mn pour que le dernier d’entre nous s’engage dans le trou. Cela aura laissé le temps à Emmanuel de trop cogiter…. Et de décider de remettre cette explo à une prochaine fois : pas suffisamment en forme et connaissant ses limites, il préfère ne pas s’engager. L’idée du 167m aura mis aussi un peu d’eau au moulin ou bien plutôt un grain de sable supplémentaire dans les
rouages… Pourtant jean louis et Florian ont passé brillamment leur grand oral (c’était justement la période !) avec un argumentaire béton à l’appui… masi ça n’a pas suffit à convaincre Emmanuel .
On part donc en enfilade : matt, olivier, Agnès, Achille, jean luc, jean louis, florian.
Beau puits en tube de diamètre pas trop impressionnant avec nombreux fracs quasi tous les 20m, certains décalés, nous empêchant de voir le copain suivant ou précédent… mais dont on entend la voix dire « libre » ce qui est psychologiquement rassurant !
Un passage de noeud aura fait galéré Achille et Jean luc près d’1h ! Il faut dire que ce n’est pas l’exercice qu’on pratique souvent, ce qui explique cela…
Mais à force de courage et d’explications bienveillantes de la part de Jean louis, Achille finit par arriver les pieds à terre au bas du P167 avant de littéralement s’étaler comme une crèpe, un peu fatigué de ses efforts. Il aurait pu se faire une petite sieste au point « froid » en place en fixe !
Pendant ce temps, Matthieu était parti équipé et Agnès l’a rejoint pour éviter qu’il ne s’inquiète de ne pas nous voir arriver. IL était justement en train de rebrousser chemin quand Agnès le retrouve en haut du P17 .Olivier avait donné la consigne d’équiper jusqu’à la salle de Pâques ce que nous fîmes. Discussions sur les tressages de noeuds et échanges de bons procédés de techniques d’équipement ;
Entre temps, les copains nous rejoignent au niveau de la salle du 14 juillet.
Ca mouille un peu ensuite surtout dans le puit du photographe, redan et trempette. Le puit foster de 36m est beau, peu concrétionné mais incrusté de rognons de silex avec un frac presque plein vide.
Matthieu arrivera à la salle de Pâques à -327m aussi trempé que la soupe poulet/sésame de jean luc qui aura éveillé nos papilles lors de notre pause repas à 13h30. Boissons chaudes offertes par le chef des troupes et qui fait du bien
Puis 14h et me temps de faire le point sur la suite : jean louis, achille et jean luc décident de remonter, les autres de continuer raisonnablement c'est-à-dire jusqu’à la salle de la lauze et pas plus… car retard pris sur le timing et trop de kit à remonter sinon par la suite
Florian prend le relai de l’équipement et ça tombe bien car il y a une belle escalade de près de 5m à réaliser pour continuer et arriver à la salle de la Lauze.
Un rapide coup d’oeil de flo, agnès te Olivier dans le méandre de l’étreinte fleurie
Côte atteinte vers 16h : -400m
Il est l’heure du retour et Olivier déséquipera la majeure partie, Agnès le tronçon « salle du 14 juillet à salle Martel » ; Quelle paire de B…. lorsque la ficelle du kit que portait Agnès a cédé en haut du P30 ! Toute légère d’un coup, 120m de corde en moins ! … et surtout l’oreille tendue à écouter quand est ce qu’on entendrait le boom du kit s’écrasant au sol. Olivier a donc redescendu ce P30 épuisant pour récupérer le kit puis on a repris le chemin et notre courage.
Au final, merci que le kit ait lâché au P30 et pas au P167 !!! car Olivier déséquipait et aurait pu recevoir le kit dessus…
Après quelques pauses boisson et goûter, on attaque le P167 avec chacun de nous quatre 2 gros kits. Après avoir compté le nombre de fracs, on aperçoit enfin le léger bleu du ciel annonçant une heure tardive : 22h45
Jean louis, achille et Jean luc auront eu le temps d’avoir un peu froid car le temps s’était mis à la pluie (3 averses)…
La corde du P167 aura été tirée de la plateforme et l’ensemble (kits compris) du haut du puit d’entrée à quatre paires de bras musclés ! ;-)
Le temps de se changer rapidement et nous voilà partis en direction de l’appartement. Repas tout prêt, plus que les pieds à mettre sous la table : apéro (sobre) suivi de carottes râpées/rosette, rôti de porc et sa crème champignons , riz safrané et mousse au chocolat ; MIAM ! un petit coup de farigoulette à 40° pour finir de se réchauffer la gorge ;-)
Douches échelonnées et dodo : il est 2h du matin, sacrée journée !
DIMANCHE 23/06/2024
Grasse mat jusqu’à 9h avant d’aller déjeuner et partir laver le ma tériel au plan d’eau vers SAULT et les gorges de la nesque.
2h les pieds dans l’eau, le dos courbé auront raison de la boue accumulée sur le matériel. Puis agréable pique nique au soleil. Comme d’habitude, nous aurons été l’attraction du jour avec tout notre étalage de matériel dans l’herbe !
On se quitte vers 13h. Bravo à tous d’ avoir dépassé notre zone de confort collective habituelle à -150m. Merci à jean Louis, olivier et Manu G pour la préparation du matériel, recherche des topos, résa du gîte, les comptes…
Quelques suggestions pour harry : noter dans chaque salle leur nom !, poser quelques barreaux au niveau de l’escalade à faire, de la bombe rouge (LOL) sur ses AF, un ascenseur au bas du P167 : voilà, la commande est passée !
Quelques autres photos à suivre -
20240601-02 WEEK-END A MEJANES-LE-CLAP
- Par Olivier ANTERRIEU
- Le 14/06/2024
COMPTE RENDU DU WEEK-END A MEJANES-LE-CLAP
Participants : Karine ; Bernard ; Jean-Louis ; Achile ; Franck R (et Ariane) ; Franck le Gardois (et
Christine) ; Manu G
Samedi matin : traversé Arva-Claire (TPST 2h)
Le rendez-vous était donné à 9h à Majanes leClap. C’est donc un peu avant 10h que nous nous
retrouvons sur le parking. Après quelques kilomètres de piste assez praticable, nous nous arrêtons
en bord de chemin. Départ pour une traversée Arva-Claire avec tous les participants (y compris
Christine) mais sans Ariane qui reste pour refermer la trappe d’ouverture derrière nous. Excellent
apéritif cavernicole : des jolies salles, un petit puits (environ 8m) avec rappel de corde, des arceaux
métalliques pour faire des marches dès qu’il y a une petite désecalade à effeter et deux tyroliennes.
La poulie Tandem frotte un peu sur le câble mais nous trouvons vite d’où vient le problème : les
deux mousquetons ovales sont accrochés dessous la poulie et le deuxième pousse le premier vers le
haut. En retirant un des deux mousquetons le problème est résolu. Aucune difficulté particulière et
nous retournons aux voiture pour le pique-nique. Après ce repas accompagné de quelques verres,
nous sélectionnons l’équipement nécessaire pour l’après-midi. Direction Banquières située un peu
plus loin sur la même piste
Samedi après-midi : Banquières (TPST 4h)
Christine ne se joindra pas à nous pour cette sortie et Franck R préfère garder de l’énergie pour le
lendemain.
C’est Manu qui part devant pour l’équipement. C’est un plan incliné avec une succession de fracs
en monopoints sur spits. Le dernier frac est prévu avec un spit et un goujon. Impossible de trouver
un AN pour remplacer le point prévu avec le goujon. Tant pis, il faudra se contenter du spit. Après
l’exploration du bas de la cavité nous remontons jusqu’à la bifurcation vers la galerie latérale. Faute
de temps, nous ne descendons pas jusqu’au fond et la corde de 30m prévue pour la suite ne sera pas
utilisée. C’est Bernard qui déséquipe toute la cavité.
Retour à l’air libre puis débat : Faut-il aller directement au lieu du bivouac ou descendons nous à la
rivière ? Évidemment Manu souhaite aller se baigner mais les autres ne sont pas trop chauds.
Lorsque Franck R nous rejoins, il voudrait bien aller voir la rivière donc nous descendons tous
jusqu’au bord de la Cèze. Arrivés en bas, nous découvrons un lieu parfait pour notre bivouac : des
tables et des bancs sont installés et il y a à proximité des places de stationnement herbeuses
parfaites pour planter les tentes. Baignade de Manu. Il affirme que l’eau est chaude : au moins 15°!)
Repas convivial autour d’une grande table puis certains invités repartent : Franck R, Ariane, Franck
et Christine ne dormirons pas sous la tente. Le rendez-vous est donné le lendemain à 9h à Méjanes
le Clap.
Dimanche : Armédia (TPST 7h)
Kristine n’a pas réussi à dormir et déclare forfait pour cette sortie. Après une piste chaotique nous
garons les véhicules dans un champ a proximité d’un bâtiment en ruine. L’entrée de la cavité est
située à une centaine de mètres des voitures. Nous sommes donc 6 a prendre le départ pour cette
sortie : Jean-Louis, Manu G, Franck R, Achille, Franck le gardois et Bernard. C’est Jean-Louis qui
équipe la cavité. Une petite étroiture dès le départ puis une main courante pour rejoindre le puits
principal. Jean-Louis à peur de manquer de corde avec la C70 car une bonne quinzaine de mètres a
été utilisée pour la main courante. Le plan incliné pourra facilement être remonté sans corde. Nous
décidons donc de récupérer la corde pour repartir avec un compteur vide pour le départ du puits.
C’est un grand puits que je qualifierais d’hélicoïdal : on ne voit pas le fond à cause de sa forme et il
faut fractionner tous les 10-15m pour partir dans une direction différente. Les premiers progressent
lentement. Bernard et Franck le gardois qui n’ont pas encore bougé ont trop froid et préfèrent
renoncer à la sortie au moment où Jean-Louis atteint le fond. C’est une magnifique salle que nous
découvrons en bas. Des excentriques de toute beauté et un sol boueux qui annonce une suite un peu
plus salissante. Comme nous n’avons pas très faim, nous décidons de reporter à plus tard notre
repas et partons vers le lac. Nous remontons sur une corde déjà en place puis enchaînons avec une
descente déjà équipé. Malheureusement, la corde est abîmée et un noeud se trouve en plein milieu.
Jean-Louis descend le premier, Manu reste en haut pour aider Franck et Achille pour cette
manoeuvre délicate. Frank qui n’avait jamais fait de passage de noeuds suit pas à pas et avec
efficacité les consignes. Il se retrouve en bas très rapidement. Achille, tout aussi novice dans le
passage de noeuds s’en sort tout aussi bien. Bravo à eux deux ! Pour accéder à la salle du lac, il faut
ensuite passer une étroiture. Jean-Louis qui y est déjà allé préfère rester en bas du dernier puits.
Franck vient voir jusqu’à l’étroiture mais comme il commence à se sentir fatigué, il préfère
rebrousser chemin avec Jean-Louis et aller manger. Manu passe devant pour équiper après
l’étroiuture, suivi par Achille. Le fond de la salle est très boueux et Manu préfère ne pas se baigner :
il ne veux pas salir ce beau lac et surtout il ne veux pas être mouillé pour faire demi-tour, c’est déjà
assez glissant comme ça !
Retour d’Achille et Manu en bas du puits principal où Manu se rend compte qu’il a perdu son minikit.
Il est pourtant sûr de l’avoir pris en entamant son retour. Demi-tour de Manu accompagné par
Jean-Louis pour aller récupérer le mini-kit qui sera retrouvé tout en haut de la partie remontante.
Pour la remontée, Franck est parti devant suivi par Achille puis Manu. Jean-Louis ferme la
progression et déséquipe (Merci Jean-Louis !)
Arrivés boueux à la sortie, nous enlevons nos combinaisons et prenons les voitures, direction la
plage du Roy pour le lavage du matériel … et des spéléologues !
Retour à la maison avec de magnifiques souvenirs.
Merci à Karine pour l’organisation de ce week-end. Merci à tous les participants pour votre
compagnie, pour votre bonne humeur et pour ces excellents moments partagés autour d’un bon
repas ou de concrétions inoubliables. -
20240525-26 CR Barnum SSF13
- Par Olivier ANTERRIEU
- Le 14/06/2024
CR Barnum des 26 et 25mai 2024
62 participants ; Olivier et Jean-Louis pour ASSE
Résumé des 2 journées :
Scénario :
Un plongeur devait aller faire une sortie au gouffre des Brailles, puis aller chercher son frère à la gare .
Celui-ci ne le voyant pas au rendez-vous prévient les pompiers du retard .
Suivant la procédure le Spéléo Secours est prévenu et une première équipe se rend sur place.
Des éléments retrouvés semblent indiquer qu’il y a même une 2eme victime potentielle.
L’équipe ASV descend à son tour. Parmi l’équipe, alors qu’elle est presque au fond du P50, vers 100m
un gros bloc se détache de la paroi bien au dessus d’Annabelle et lui tombe sur le dos.
L’exercice est annulé et on bascule en véritable secours.
Annabelle est descendue très délicatement au fond par ses équipiers et est placée du mieux possible
dans un point chaud de fortune . Elle souffre énormément. Un médecin arrive au PC jour et est mis en
liaison avec l’équipe ASV . Des médicaments sont descendus pour soulager Annabelle.
Les équipes de désobstruction partent élargir quelques passages pour faciliter le passage de la civière.
Puis c’est la mise en place des cordes et ateliers pour préparer la remontée de la civière.
Parallèlement les équipes du GRIMP nous rejoignent pour préparer l’évacuation qui semble délicate
vue la toponymie du terrain : pente 45 % dans des éboulis.
Pendant ce temps la civière remonte doucement.
Un autre chute de bloc vient frapper Armand Navarette à la hanche en voulant protéger Anabelle.
Il fait un malaise, reviendra à lui rapidement mais est incapable de se tenir debout.
Il faudra l’évacuer lui aussi .
La civière arrive à la sortie du trou. Il est 1 h du matin. Le transfert se fait vers les gars du GRIMP qui
prennent en charge la première victime et la conditionnent.
Finalement l’hélicoptère « Dragon 06 » ( celui du 13 est à Monaco ! ) est dépêché et va pouvoir
hélitreuiller Anabelle et la transporter à l’Hôpital Nord de Marseille .
La Civière est redescendue pour la prise en charge d’Armand. Même opération que précédemment.
L’hélico au retour de Marseille reviendra sur site . A 2 h du matin le second blessé sera aussi hélitreuillé
et déposé plus haut puis pris en charge par une ambulance des pompiers.
Bilan :
- Annabelle a 2 côtes dorsales cassées sans déplacement. Elle pourra sortir avec un corset.
- Amand pas de fracture mais grosses contusions musculaires. Il lui faudra quelques jours de repos.
Après une courte nuit , rangement, débriefing , on a pu faire honneur à une gigantesque paella.
[ci dessous communiqué du SSF ]
OPERATION DE SECOURS
Gouffre des Brailles – Auriol – Massif de la Sainte Baume – 13
Communiqué officiel du Spéléo Secours Français
Depuis 16h00, le Spéléo Secours des Bouches du Rhône (SSF 13) est engagé sur une opération de
secours pour une victime qui participait à un exercice de spéléo secours lorsqu’elle a reçu un bloc
décroché dans un puits vers la côte – 90.
Elle est actuellement conditionnée dans un point chaud à la base du puits et assistée par une équipe
d’Assistance et de Secours à Victime et du personnel médical.
Le plan de secours a été déclenché et actuellement 60 sauveteurs du SSF 13 sont engagés sur site dont
39 sous terre ou en gestion de surface, épaulés par les moyens du SDIS 13.
Les équipements secours sont en cours d’installation, de même que l’agrandissement de deux
passages étroits qui empêchent le passage de la civière.
La civière est sortie ce matin à 1h00 et la victime prise en charge par les sapeurs-pompiers.
Un sur accident est survenu à la côte -30, pour un sauveteur du SSF 13 : chute d’un bloc sur la hanche
entrainant une impotence fonctionnelle.
Une nouvelle évacuation a donc eu lieu avec les effectifs encore sur site. Elle a pris fin à 2h00 avec
l’évacuation de la victime sur le centre hospitalier d’Aubagne.
Fin des opérations à 3h30 avec la sortie du dernier sauveteur. -
20240518-20 Mini camp Canyon
- Par Olivier ANTERRIEU
- Le 14/06/2024
Sortie week-End Canyon 18, 19, 20 Mai 2024
Les participants :
Florian, Ingrid, Mathieu, Manu, Franck, Ariane, Olivier, Jean-Louis,
Et aussi Agnès, Brayan, Logan et Maely
Ca y est le printemps est bien là, l’activité Canyon s’emballe.
Nos deux Initiateurs ont choisi pour ce séjour la vallée de la Vésubie
Départ prévu pour tous à 7h30 le Samedi pour un rendez-vous au camping vers 10h30
Les premiers arrivés prennent contact à la réception pour l’enregistrement et le règlement.
Nous avons pris le Barnum du club aussi on va demander de rajouter 1 emplacement.
Tout le monde s’affaire à monter sa maison de toile . Puis c’est Franck et Ariane qui arrivent avec leur
HLM mobile. On décale un peu le Barnum pour leur laisser un demi emplacement, c’est grand leur truc.
Les tables sont mises mais Agnès n’arrivera que le soir pour nous rejoindre avec sa petite famille.
Aussi sans tarder on avale une bricole, après la bière bien sûr, car il va falloir y aller dans ce Canyon
Au programme de cet aprem, le Canyon de l’Imberguet
Les données :
40mn d’approche rando – 2h30 de descente – 5 mn retour voiture
Altitude du départ 420m - 193m de dénivelé - 900m de longueur
Cascade maxi 21 m donc nos cordes de 60m et 30m – cotation v3a2III
On part à 2 voitures, stationnement au départ, attente de la 2ème voiture et de son GPS calé sur le
méridien de Greenwitch. Finalement grâce au téléphone qui passe encore on les redirige vers nous.
C’est une première pour Franck et il hésite un peu sur de la tenue à adopter. Finalement tout le monde
en maillot de bain, matos sur le dos et nous voilà partis à fond la caisse sur le chemin jusqu’au point de
départ du Canyon. Le président vu sa fonction se fait véhiculer par Ariane et Franck, la classe !
Et c’est parti, via ferrata au début, faut qu’on fasse gaffe à ne pas marcher sur un écrevisse.
Le premier petit bain est le bienvenu vue la chaleur, mais l’eau semble bien fraîche.
Et puis les premières cascades et rappels arrivent. Et ça s’enchaîne, et encore, le cadre est sauvage.
Tout le monde veut apprendre à équiper et tout le monde dit la sienne : met le Huit plus haut, la corde
dans le grand trou, mais non pas comme ça, ….. sauf nos initiateurs qui imperturbables restent très
professionnels. Finalement Ingrid arrivera à imposer sa méthode ! Nombreux sauts et toboggans, Manu
est ravi. Mais qu’est-que ça caille dès que l’eau rentre dans le dos ! Forcément il y a un peu d’attente.
Et puis c’est l’accident : Franck vient de perdre la fixation spécial canyon qui maintenait la semelle de sa
chaussure, le scotch n’était pas de bonne qualité, pas grave la chaussure finira jusqu’au bout avec le pied
de Franck dedans. Enfin arrive le barrage, c’est la finale, dernier rappel dernière douche froide, brrh !
Retour rapide à notre camp de base où nous attend une bonne bière glacée… pour nous réchauffer !
Coucou à Agnès qui est arrivée, et qui attaque déjà la préparation du repas.
C’est donc l’heure du PapyZouk (à consommer avant 10 jours après ouverture), petit vin blanc.
Puis vient l’heure tant attendue du lentilles saucisses préparées avec amour. Elle n’a pas fait un pli la
gamelle. Merci Agnès. Fromages divers en abondance , fruits.
On terminera la soirée tranquillement, très tranquillement avec dégustation Calva, Génépi, au choix ou
pas, en petites doses, mais juste pour les hommes, n’est-ce pas Ingrid et Agnès ??
On a eu la chance une fois couché d’avoir un feu d’artifice, mais pas le temps de sortir de la tente, il n’y a
eu que 3 pétards. Déjà fini, mince ? Douce nuit jusqu’à 4 h du mat, l’heure de rentrée de voisins fétards.
_________________________________
Deuxième jour, c’est Dimanche, lever prévu 7h , pour un départ à 9h pour le canyon.
Petit déjeuner au fil de l’eau suivant les arrivées. Café, thé, beurre, confiture, brioche, et tout et tout.
Au programme de cette journée, le Canyon de Bagnolar
Les données :
1h30mn d’approche rando – 4h de descente – 30 mn retour voiture
Altitude du départ 970m - 290m de dénivelé - 1600m de longueur
Cascade maxi 25 m donc nos cordes de 60m et 30m – cotation v3a2III
Départ à 2 voitures, on va rouler doucement pour ne pas se perdre cette fois. La route est étroite.
Au GPS Ingrid, direction Pélasque, puis Farguet, encore 800m, puis à gauche, et on gare les voitures.
Mise en tenue d’Adam, enfin presque, puis c’est parti par la piste, puis à gauche le long du canal.
Bizarre, ca ne monte pas. C’est peut-être un canyon horizontal ? Déjà une demi-heure et toujours du
plat ? Descente pour passer sur la passerelle du riou Figaret. Ah ça y est, ça monte et c’est raide. Ca
monte toujours et encore, bien vu Franck, tu savais toi que c’était inhumain ce truc. Et en plus, ils ont
bizuté le petit dernier, ils lui ont filé le kit de corde de 60m et elle est pleine d’eau de la veille. Quelques
pauses à l’ombre pour reprendre un peu de souffle. Puis le président a pitié, il échange son kit. Oui mais
on était presque en haut ! Merci quand même. Ah enfin le col herbeux, c’est 11h30.
On avale rapidement un repas frugal et c’est parti.
Le canyon est bien différent, ce sera une succession de passages calmes avec marches dans le ruisseau
entrecoupées de toboggans, vasques profondes qui régalent les sauteurs. On descend souvent sous les
cascades. Quelles douches ! Parfois les deux parois verticales se resserrent, c’est sombre, on se croirait en
spéléo, on descend en rappel dans ces abîmes sans fond, c’est grandiose. Il ne faut pas avoir le vertige les
rappels aériens sont impressionnants. Il faut nager, on n’a pas pied, quelques mains se tendent parfois
pour aider le copain à sortir de l’enfer liquide. Manu et Matthieu sont toujours au top pour l’équipement.
Ingrid a toujours une petite attention pour ceux qui se les pèlent.
L’eau est gelée, les corps tremblent de froid, on pense à la bière qui nous attend. Et puis c’est la dernière
Cascade de 20m et on arrive dans la confluence avec le riou traversé au départ.
On se met à l’aise au niveau des combis et des baudriers, 5mn pour remonter sur la piste empruntée le
matin puis 30mn en suivant le canal jusqu’aux voitures.
Retour au campement, Agnès et ses enfants, Franck et Ariane ne sont pas encore rentrés de rando.
Florian et Jean-Louis rangent leurs affaires personnelles pour le retour sur Aix.
Dernière bière pour dire au revoir aux copains
Arrivée Aix à 20 heures
Deux belles journées passées dans ces paysages magnifiques de montagne.
Toujours la super ambiance, merci aux équipiers qui m’ont bien facilité certains passages.
Jean-LouisLundi 20 mai, sortie Canyon dans le vallon de Duranus, vallée de la Vésubie avec Olivier, Manu, Mathieu et Ingrid.
Durée 1h30 de descente, réalisé le matin avant l’arrivée de la pluie.
Approche 5 min et retour 25 min.
Petit canyon d’initiation très esthétique avec une jolie végétation, de beaux reflets avec le soleil. Six belles cascades arrosées, des désescalades, des petites marches en rivière. Bref, un petit canyon qui vaut le coup !
Le groupe a beaucoup aimé et Manu, Mathieu ont eu la possibilité de s’entrainer sur la réalisation de la main courante et du débrayable.
Pique-nique convivial avant le retour chez soi…
-
20240504 Sortie Grotte du Souffleur
- Par Olivier ANTERRIEU
- Le 07/05/2024
COMPTE RENDU LE SOUFFLEUR – St Christol d’Albion (VAUCLUSE 84)- 04 05 2024
Présents : Emmanuel Robert, Olivier, Agnès
TPST : 6h30
Rédacteur : Agnès B
RDV donné à 8h30 à st christol d’albion où emmanuel a dormi sur place. Olivier et Agnès arrivent à l’heure et après une seule petite viennoiserie (régime oblige…), on s’habille. Aucune marche d’approche puisque le trou est dans l’herbe verte où nous avons garé les véhicules, fermé par une lourde grille ajourée, sans besoin de clef. Le souffleur est «équipé comme on avait pris la peine de se le refaire préciser la veille, pour éviter de renouveler l’expérience de l’Aubert … ;-)
Olivier ouvre la grille, fixe la rescue entre un poteau métallique et le premier frac sur le barreau d’entrée. Agnès part en tête (en touriste, sans équiper et sans kit ;-) suivie d’Emmanuel (kit nourriture) et d’olivier (rescue qu’il récupère). Agnès et Emmanuel se relaierons en tête. Enchainement de puits bien fractionnés ce qui est rassurant à la vue des hauteurs plongeant dans le noir. Avec nos bonnes lampes, on voit le fond et ce qui nous attend donc … c’est Ok !
Après les 4 premiers petits puits d’une dizaine de mètres au plus, on prend sur notre droite (considérant la corde amont dans notre dos), le boyau qui est le plus « descendant » pour s’introduire dans le méandre des absents en suivant les flèches noires durant une demi heure environ. A un moment donné, il faut passer en bas d’une flèche indiquant le haut mais qui aurait été trop engagé en simple escalade sans corde. Olivier a un sens inné de l’orientation ce qui aide bien ! Nous rampons, grimpons en opposition pour ne pas nous mouiller les mollets et nous félicitons d’être au régime car il faut jouer aux égyptiens ! Puis nous débouchons sur les puits suivants : P36 + P5 dont emmanuel gère bien le balancier … puis P42 P6 (puits de l’Anaconda) et encore un P35 et P7 … mais ce n’est toujours pas fini : P28 et encore pas fini : P4 ! Agnès renseigne Emmanuel tout du long afin qu’il se prépare à aborder ces hauteurs successives et le vide. Il assure parfaitement en prenant la précaution de ne pas trop regarder en bas ni en l’air ! Il est 13h, ça y est nous sommes enfin à l’entrée du méandre de l’Ankou que nous abordons sur quelques mètres histoire de voir ce qu’il en est. Il semble bien indiqué avec points blancs ou rubalise ou bandes réfléchissantes donc pour une prochaine fois ça semble Ok. Ce méandre demande beaucoup d’énergie car il faut toujours rester en haut donc grimper en oppo… durant près de 200m. Et ensuite c’est une succession de grands puits : puits Ayme 64 m, puits de l’Astrolabe 76m, une série de 80m de puits et enfin puits gendre 114m pour atteindre les -543m !
Aujourd’hui on se contentera de nos -200m avec objectif atteint pour Emmanuel. Nous entamons le retour
Agnès passe en tête avec la rescue suivie d’emmanuel et Olivier. Surprise au retour lorsqu’Agnès s’aperçoit que la grille a été abaissée. Effectivement, il n’y a pas de protection autour du trou d’entrée donc il faut penser à la refermer après que le dernier ce soit engagé dans le trou. Emmanuel aura eu quelques petites misères (mouskit coincé dans son croll, kit bien enroulé dans la corde, baudrier trop serré au mauvais endroit ;-) ), Agnès la sienne (mousqueton d’accroche de pédale coincé dans cuissarde du baudrier, une première mais qui l’a faite galérer 5 mn). Olivier a à peine râlé contre le kit ;-) donc tout va bien.
Le kiff pour Emmanuel quand Olivier lui demande de faire une petite pause photo lors de la remontée du P42 ! « Eclaire un peu à droite, en l’air .. ;-)
Peu de concrétions mais de grands puits lisses à la « Albion », quantités de rognons de silex et autres belles inscrutations de roches grises.
16h nous sommes à la voiture où Emmanuel nous offre un délicieux jus d’oranges sanguines.
Belle journée, sans difficulté. Beau temps.
La prochaine fois : objectif le fond sur une grosse journée de 18h/ 20h -
20240413 CR Sortie grotte du Barrage
- Par Olivier ANTERRIEU
- Le 07/05/2024
GROTTE du BARRAGE ou de DECAMAGNE (Gard)
CR de la sortie du samedi 13 avril 2024
GROTTE DE DECAMAGNE
ou du BARRAGE
Commune de Sainte-Anastasie (Gard)
Coordonnées entrée naturelle : X : 763,349 Y : 3183,851 Z : 46 m
Coordonnées entrée artificielle (puits Cécile): X : 763,302 Y : 3183,807 Z : 69 m
Développement : 4230 m. Dénivellation : 129 m (+ 57 m ; - 72 m)
Présents à la sortie : Achille, Emmanuel et Karine
TPST : 5h45 (de 10h45 à 16h30)
Longueur parcourue : moins de 2 km
Dénivelé parcouru : + 62 m (de -5 m à +57 m, avec l’entrée naturelle à 0 m)
Réseaux explorés : niveau intermédiaire, galerie des racines, galerie des Bauges, réseau
des excentriques, réseau des queues de moutons
Après le rendez-vous sur Salon à 8h, nous commençons la marche d’approche à 9h30 sous un
beau soleil et avec une température agréable. Le sentier suit d’abord la crête en rive gauche du
Gardon : la vue sur les gorges et le pont St Nicolas est magnifique! La couleur du Gardon donne
envie de s’y baigner…
Petit frère du pont du Gard, le pont St Nicolas, situé en amont, a été remis à neuf suite à la crue
dévastatrice de septembre 2002 où l’eau du Gardon a dépassé de quasi 3 m le pont…
Vue sur les gorges du Gardon Le pont St Nicolas
Le sentier devient ensuite plus escarpé en descendant à travers les falaises.
Arrivés à l’entrée artificielle, située en pleine pente à une trentaine de mètres au-dessus du
Gardon, c’est la séance déshabillage/habillage ; puis nous descendons vers le Gardon pour aller
voir l’entrée naturelle. Cette dernière s’ouvre au pied d’une petite falaise à 30 m d’un barrage en
ruine.
Le premier plan de cette entrée date de 1895 : c’est Félix Mazauric, grand spéléo Gardois, qui
l’explore le premier jusqu’à la voûte mouillante à 90 m de l’entrée. L’entrée artificielle est ouverte
en 1995 pour avoir un accès à la cavité en toutes saisons, afin d’étudier son fonctionnement
(mises en charge et écoulements de l’eau). Dès le départ de sa découverte, le Barrage a été
considéré comme une résurgence temporaire. Mais diverses observations récentes concluent que
le fonctionnement de la cavité consiste en une perte du Gardon : remplissage de la partie
inondable constitué de fin limon gris du Gardon (et non d’argile de décalcification), présence de
plantules chlorosées (décoloration des feuilles suite à un manque de chlorophylle), présence de
17 espèces de mollusques provenant du milieu extérieur, aucune espèce stygobie…
Après avoir lutté contre des herbes à stroumpf… nous réussissons à pénétrer dans l’entrée
naturelle qui débouche sur un couloir bas. Nous sommes rapidement arrêtés par l’eau du lac
siphonnant. Nous remontons pour commencer l’explo de la cavité vers 10h45.
L’objectif est de faire une boucle de 760 m (niveau intermédiaire - galerie des bauges - lac du
grand pas) et de monter dans le réseau des queues de mouton.
L’entrée, recouverte par une plaque en ferraille, est une diaclase étroite de 3 m de haut (Jean-
Louis y rentrait sans problème en 2020…)
Entrée artificielle
Descente d’Achille en désescalade dans la diaclase d’entrée
Galerie d’entrée creusée dans les calcaires blancs, durs
et cristallins de l’Urgonien - comme toute la cavité.
Nous nous dirigeons d’abord à l’aval du lac d’entrée dont nous avons vu l’amont tout à l’heure :
impossible de s’y approcher de près car le limon laissé par les dernières pluies est très glissant
(pas grave : c’était juste pour voir le niveau du lac, qui est plus haut qu’en février 2020). Nous
revenons sur nos pas pour aller dans la galerie du niveau intermédiaire vers le lac du Grand Pas
où nous laissons les kits (secours + baudriers). En effet, le matos ne servira que pour la remontée
du puits des Queues de Moutons qui se situe juste après ce lac : cette remontée sera sur la fin de
notre boucle. Nous évitons ainsi de la fatigue inutile…
Avant le dépôt des kits, un regard dans la galerie du niveau intermédiaire permet la
communication avec le niveau inférieur actif : c’est un couloir horizontal dont le fond est occupé
par une laisse d’eau. Achille y est attiré et continue dans ce couloir alors qu’Emmanuel et Karine
avancent dans le niveau intermédiaire. Finalement, l’arrivée sur le lac du Grand Pas étant
siphonnant, Achille est obligé de ressortir au deuxième regard.
Achille dans le réseau inférieur actif
Une fois débarrassés des kits, nous rebroussons chemin pour prendre la direction du réseau
supérieur fossile. Son accès se fait par une étroiture semi-circulaire au ras du sol, après avoir
déambulé dans une belle galerie sur 110 m. Ce passage étroit débouche sur une magnifique
galerie de 3 m de large sur 12. De suite à gauche, la salle des Deux Yeux est très esthétique avec
son sol plat, ses 7 m de diamètre et 9 m de haut, et ses deux "yeux" : idéal pour pique-niquer!
Nous faisons d’abord un aller-retour dans la galerie des racines…où il n’y a pas de racines…mais
quelques excentriques au plafond dans le chenal de voûte. Il est midi quand nous revenons dans
la salle : parfait pour manger, d’autant plus que l’endroit n’est pas humide. Après 30 minutes de
pause nous repartons vers la galerie des bauges (ou des rotondes).
Emmanuel dans l’étroiture menant au réseau fossile
Salle des Deux Yeux
Cette galerie est très intéressante car elle comporte une cinquantaine de bauges à ours qui se
succèdent sur plus de 150 m, ainsi que des griffades d’ours sur les parois. Pendant longtemps,
ces bauges ont été piétinées sans qu’elles soient vues. Ce n’est qu’en 2002 que 3 spéléos
remarquent ces dépressions creusées dans le sol argilo-limoneux. Elles seront authentifiées par
une spécialiste. La grotte du Barrage est ainsi l’une des grottes à ours des cavernes la plus
importante de la région connue à ce jour. Pour l’instant, on ne sait toujours pas par où sont
rentrés ces ours il y a plus de 10 000 ans…
Bauge à ours (avec un petite oursonne …)
(photo d’une autre sortie)
Autre grand intérêt du Barrage : les galeries paragénétiques (qui ne sont ni des diaclases ni des
canyons). Leur morphologie : galerie haute et étroite, avec présence de banquettes et
d’encoches, ainsi qu’un remplissage alluvial (pour ceux intéressés, un pdf sur l’explication de
cette formation est joint au mail). Cette coupe caractéristique est présente dans beaucoup de
cavités mais le Barrage est un des plus beaux exemple français. En effet, le paragénétisme est
très visible dans cette grotte du fait que le remplissage n’atteint pas le haut des galeries.
Galerie paragénétique
Cette galerie des bauges est très agréable à parcourir. Nous faisons un aller-retour dans 2
diverticules. Puis la galerie paragénétique se transforme, après un virage à 90°, en une diaclase
haute et étroite avec une forte pente. Passage obligatoire en oppo sur les banquettes limites avec
quelques mètres sous les fesses : coup de stress ponctuel d’Emmanuel…puis l’adrénaline
s’évacue.
Nous arrivons alors au départ du réseau des excentriques (420 m de long) : très beau réseau bien
sportif… d’où on ressort bien transpirant! Cette galerie, d’abord argileuse et en zigzag, est
ponctuée de courtes escalades dont une (E3), pas simple, qui débouche sur un plancher
stalagmitique et une autre (E5) bien glissante où il y a une corde en place. La galerie se finit par
200 m sur une "rivière" montante de calcite : c’est l’apothéose des glissades!!! On monte de deux
pas pour redescendre d’un… à l’aide de rares prises sur les côtés. Nous sommes au bout de la
galerie vers 13h30. Le retour est beaucoup plus rapide!
Nous retournons dans la diaclase pour ensuite retrouver le niveau inférieur actif avec une épaisse
couche de limon qui couvre le sol et un petit canal d’eau. L’environnement lugubre et sombre
contraste avec celui de la galerie des Bauges qui est lumineuse avec des dégradés de couleurs
orange/jaune sur fond blanc!
Rapidement, nous arrivons à la jonction avec le réseau des Queues de Moutons (1430 m dont
340 m de siphon). C’est Achille, avec ses hautes bottes, qui passe le lac du Grand Pas, quelques
mètres plus loin, pour récupérer les kits sans se mouiller. Nous revenons à la jonction et mettons
nos baudriers. Le départ du puits est atteint après une double baïonnette montante et …glissante.
Vers 14h30, Karine commence la montée du ressaut vertical de neuf mètre suivi d’une coulée
remontante d’une dizaine de mètres, le tout étant équipé en fixe. Emmanuel suit, puis Achille. Le
puits parfaitement circulaire est de toute beauté avec certaines concrétions de parois en forme de
queue de mouton.
E9 des Queues de Moutons Main courante de la coulée remontante
La galerie principale, de dimensions inférieures aux galeries parcourues jusqu’à présent, amorce
une descente et nous amène à un secteur labyrinthique (pas simple à comprendre sur la topo).
Finalement, après un passage un peu gazeux, nous trouvons la suite qui est un conduit
descendant en tire-bouchon suivi d’un toboggan de calcite. La suite est une lucarne en hauteur
équipée de sangles mises bout à bout : pas simple pour monter, on est vite déséquilibré ; mais le
ressaut ne fait que 2/3 m. Ensuite un laminoir se prolonge par une étroiture agrandie. C’est avant
l’étroiture qu’Achille s’allonge, fatigué…… Un bonbon à la menthe et ça repart! Nous arrivons à
une salle d’une dizaine de mètre de diamètre d’où partent 5 galeries. Nous nous dirigeons vers la
plus évidente et débouchons au plafond d’une autre salle (salle de la Méduse) sans possibilité d’y
descendre. Mais le spectacle est grandiose : le plafond est garni de stalagtites cachées par une
profusion d’excentriques! Nous redescendons et partons dans une autre galerie dont le sol est
horriblement argilo-limoneux et qui mène à la petite salle de la Méduse.
Concrétionnements au plafond de la salle de la Méduse
Rapidement, un laminoir descendant sur un sol d’alluvions débouche dans la salle du départ du
réseau des Siphons et du Grand Siphon. Nous y sommes vers 15h30. Pas possible de continuer
plus loin! Un lac rempli la salle : en fait le réseau des Siphons n’est accessible qu’en période
d’étiage.
Lac siphonnant de la salle du début du réseau des siphons
Il est grand temps de rentrer maintenant ; Emmanuel est attendu en fin d’aprem sur Aix. Le retour
à la lumière est rapide. A 16h nous entamons la descente du puits des Queues de Moutons et à
16h30 nous sommes à l’extérieur.
Achille à la sortie artificielle
Emmanuel et Achille dans leur belle combi devenue marron!
Nettoyage dans le Gardon
Nous décidons de descendre vers le Gardon pour le nettoyage du matos (il serait dommage de ne
pas en profiter, il est si proche!)… et le notre. Achille et Karine font un passage rapide dans l’eau,
sans s’y attarder car elle est un peu beaucoup fraiche. Emmanuel n’est pas chaud pour y aller,
mais il a droit à une baignade involontaire! Et finalement, il ne le regrette pas.
La montée pour rejoindre le sentier de la crête est fatigante pour les gambettes (en tout cas pour
Karine) ; heureusement qu’elle se fait à l’ombre, car on se croit déjà en plein été!
Nous sommes à la voiture à 17h50 (Emmanuel aura un peu de retard…). -
20240407 CR de la sortie Maramoye
- Par Olivier ANTERRIEU
- Le 08/04/2024
Compte rendu Maramoy – 07/04/2024
Présents : Agnès, Olivier, Emmanuel R, Franck, Manu G
TPST : 8h
Le rendez-vous était fixé à 7h45 au parking des cerisiers où se retrouvent Agnès, Olivier, Manu,
Franck accompagné par Ariane qui baladera pendant que nous serons sous terre. Nous rejoignons
Emmanuel un peu après Signes, à proximité d’une boulangerie. Merci Agnès et Olivier pour les
viennoiseries ;)
Nous nous équipons près des voitures et partons avec les 6 kits vers le Maramoye. Nous loupons la
bifurcation et revenons vers le tracé bleu qui rejoint le gouffre.
Manu commence l’équipement : 2 jolies broches pour le départ, main courante jusqu’à la
magnifique potence en inox qui surplombe le vide (j’imaginai une vielle barre toute rouillée – lol )
La main courante n’est pas assez tendue et la corde le touche pas le sol. Reprise des réglages : la
C32 convient parfaitement. Olivier modifiera la position de la sangle pour parfaire l’installation.
Arrivé en bas, Manu se trompe de côté et part vers l’ancien Maramoye. Il se rend vite compte qu’il
s’est trompé, reviens dans le gouffre et prend enfin la bonne direction.
Départ sur 2 broches au plafond, points suivants sur une barre métallique, dev sur sangle orange
(Merci Jean-Louis pour ta fiche d’équipement très détaillée), main courante, … Tout s’enchaîne
sans problème.
Nous arrivons au dessus de la vire qui permet de visiter l’ancien réseau. 2 broches permettent de
descendre plein vide jusqu’au sommet de l’éboulis. Agnès pense qu’il faudrait dévier et installer un
frac au niveau des 2 premiers points de vire. Manu refuse : « ça va créer un frottement, les 2
broches plein vide sont idéalement situées pour descendre au fond ». Manu équipe le frac qu’il a
choisi et descend. Agnès équipe la vire : elle commence son équipement au niveau des 2 broches
plein vide, ce qui rend la manoeuvre difficile mais elle parvient jusqu’au bout (la corde de 20 doit
être raboutée avec une autre corde de 20m pour arriver jusqu’au bout – note pour la prochaine fois :
prévoir directement une C40 et équiper la vire depuis le frac précédant le plein vide)
Nous visitons l’ancien réseau puis mangeons dans une petite salle s’y trouvant.
Nous retraversons la vire et descendons au fond du puits. L’éboulis très glissant est déjà équipé et
ne nécessite pas de matériel supplémentaire (La C76 suffisait et ne nécessite pas de corde
supplémentaire pour l’éboulis)
Nous décidons de ne pas partir vers le fond car nous sentons que nous commençons déjà a avoir
plus de mal à respirer et préférons partir vers la galerie des excentriques … alléchant programme !
Manu remonte le premier sur les cordes déjà en place, pas très rassuré car il ne sais pas dans quel
état sont les points d’amarrage. La corde est en bon état mais les dev sont réalisés sur des maillons
rapides fixés sur des plaquettes dont certaines sont rouillées. La galerie devient boueuse. Nouveau
puits remontant qui se sépare sur deux cordes. Emmanuel part sur la gauche, Manu vers la droite.
Même constat pour les deux : ça s’arrête sans avoir vu la moindre excentrique. Agnès monte
rejoindre Emmanuel, Olivier et Franck préfèrent rester en bas. Déçus, nous faisons demi-tour
couverts de boue.
Retour au bas de l’éboulis. Frank fait quelques photos des jolies galeries qui partent d’en bas puis
tout le monde remonte. Olivier ferme la marche et s’occupe de déséquiper.
Retour au soleil. Agnès va visiter l’ancien Maramoye et trouve au fond un joli plancher
stalagmitique. Remontée du P25 et retour aux voiture où nous attendait Ariane. -
2024-03-23 Autre CR du WE St Christol
- Par Olivier ANTERRIEU
- Le 29/03/2024
Salut
Le WE dernier à Saint Christol nous étions partis pour faire la traversée Aubert - Souffleur -200m.
Mais un méandre trés trés étroit d'après les spéléos locaux (et pas des timides) et les photos d'un article de spélunca nous a dissuadé de nous engager dans cette aventure.
Comme on nous avait dit que le trous Aubert était équipé, on y est quand même allé voir...
Nous nous retrouvons donc Jean-Louis, Florian, Emmanuel R, Agnes et moi (Olivier) a St Christol à 8h30 par un beau soleil qui n'est apparu qu'arrivé sur le plateau.
On trouve facilement le trous dans sa volière, et on part à 9h et quelque dans le trous.
Le premier ressaut n'est pas équipé, normal, par sécurité. Jean-Louis va chercher la petite corde prévue et on poursuit.
Le puits suivant de 30m non plus??? et la corde de 30m du départ ne suffit donc pas pour arriver en bas. Jean-Louis va donc chercher le reste de corde prévu pour le lendemain, je raboute les cordes pendant que Emmanuel révise le passage de nœud et on continue...
Toujours pas d'équipement dans le ressaut suivant, ni le magnifique puits Arlette???
Le R5 suivant n'est pas plus équipé bien sûr mais je ne trouve pas la suite pourtant évidente dans le ruisseau et m'engage sur des AN dans un ressaut très boueux qui arrive directement au milieu de la vire remontante jusqu'au départ du puits de l'adrénaline.
L'équipement est très très haut et j'aimerais bien que le grand Florian prenne le relais.
Mais où sont passés les 50 mousquetons prévus? Oublié dans la voiture!
De toute façon on risque pas d'aller bien loin dans un P100 avec 3 cordes de 20m raboutées...
On fait donc demi tour un peu déçus de ne pas avoir vu le superbe P100.
La remonté nous semble bien moins agréable, La boue colle les bloqueurs, les méandres semblent plus étroits, et j'ai raté l'équipement hors crue du puits Arlette qui nous crache dessus. Même pas de quoi se laver, juste pour nous mouiller salle...
On y reviendra, promis, et cette fois on aura tout le matériel nécessaire...
Dehors vers 13h30, on mange avec une petite bière judicieusement apportée par J-L et on décide d'aller voir l'Aze qui est également juste à côté du village.
Un petit trous tout équipé par Harry (le guide de l'ASPA) pour y amener ces clients en "via-souterrata" la version souterraine de la via-ferrata avec des cordes et des barreaux scellée dans la parois.
Agnes se met à l'équipement pour travailler l'équipement des vires pendant que J-L et Flo essayent la via.
Agnes et moi finiront par y aller aussi pour essayer. Ce n'est pas ce qu'Agnès a préféré du WE (Surtout le pont de singe je crois) mais c'est quand même sympa avec une belle diaclase et quelques chiroptères.
Fin de la journée a l'ASPA pour l'apéro après la douche, super repas (Lasagne) et une bonne nuit en perspective. Pas un ronfleur dans la chambre. Ou je ronfle plus fort que les autres?
Lendemain sous le soleil, 8h30 on monte à l'église (Agnes la visite en tenu spéléo, elle a vraiment la foi) pour se changer et descendre au Château.
Le puits s'ouvre dans le village contre un mur sous une fenêtre. Trop fort :D
Jean-Louis à l'équipement qui cherche un peu les amarrages forés qui remplacent tous les spits foirés. C la mode d'équipement actuel sur le plateau...
On arrive quand même assez vite en bas de ces 2 magnifiques puits. Un beau trous pas compliqué, ça nous change ;)
Sorti vers 13h on part au lac de Monieux manger et laver le matériel.
On se fait la bise et c'est le retour.
Un bon WE de spéléo mais pas aussi intense que prévu. On préparera la PSM une autre fois, il y encore plein de bons trous à faire là-haut...
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2024-03-23 CR WE St Christol : Aubert - Aze - Chateau
- Par Olivier ANTERRIEU
- Le 28/03/2024
Week-end du 23 et 24 mars 2024 à Albion pour Aubert…emputé ! Aven de Aze et aven du chateau
SAMEDI 23 mars 2024
Lorsque Olivier et Agnes arrive 8h30 à Saint Christol devant le souffleur, ils sont les derniers car sont déjà stationnées les voitures de Florian et Emmanuel mais sans personne dedans …
Ils ont deviné où ? Au bar en train de prendre un petit café ! en effet, le temps est frais et nous allons à leur rencontre. Nous sommes accueillis avec des viennoiseries. Quelle gentille attention de leur part
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2024-03-16 CR St Marcel réseau 4 et Combe Madé
- Par Olivier ANTERRIEU
- Le 28/03/2024
COMPTE RENDU ARDECHE SAINT MARCEL 16 ET 17/03/24
Participants : voir le Framadate
Sortie de samedi réseau 3 de Saint-Marcel, 9h30 TPST
Sortie de dimanche à la combe de made (st privas de champclos) 3h30 TPST
Arrivée vendredi soir au gîte de la peyrolaise avec buffet.
Départ samedi matin à 7h30 pour rentrer dans st Marcel vers 8h30.
Nous voici une équipe de neuf personnes évoluant avec aisance dans les larges galeries avant d’entamer un enchaînement de progression sur corde et de crapahutage sur sol boueux extrêmement glissant … Mathieu est à l’équipement sachant qu’une partie est déjà en place avec cordes en fixe ce qui nous aura fait gagner du temps. On s’arrête vers 12h30 au petit pont d’arc pour déjeuner. Puis une rapide demi-heure nous mènera au terminus où Karine gravera les initiales éphémères ASSE sur une bâche au sol. L’ allée aura été un peu plus longue que le retour car prise de nombreuses photos, tellement le paysage est concrétionné,, magnifique et majestueux. Karine a déséquipé et sortie 18 heures. Bon entraînement pour la PSM car nous étions tout de même un peu fatigués par cette randonnée souterraine bien que nous n’avons atteint que -50 m et que pas de difficulté majeure . Mathieu nous quitte pour rentrer. Dîner au gîte avec Franck et Ariane qui nous ont rejoint.
Lever le lendemain vers sept heures pour le ménage et direction La combe de made à st privas de champclos où Achille nous attendra en se faisant une petite sieste au soleil, allongé dans sa voiture, sur … le DOS ! Nous rentrons dans l étroit orifice vers 10 heures 30. Équipement pas évident car pas de broche et peu de Spits mais surtout des AN où la corde ne cherche qu’à frotter... Karine est à la manoeuvre, secondée de Jean-Louis. Au final pas de gaz donc c’est OK. On atteindra une petite profondeur (-40m environ) car plus de corde pour aller plus loin. La suite continuait au-delà du plancher stalagmitique après s’être faufilé dans un boyau étroit donnant sur le P7. Néanmoins grotte richement concrétionnée qui valait le détour et regorgeant de chou-fleur ! Avis aux amateurs ! Déséquipement par florian.
Sortie 14 heures après avoir tous galéré à remonter l’orifice d’entrée où chacun aura coincé avec son pantin, sa pédale, sa poignée ou bien son couteau ! Cela aura permis un petit exercice de secours histoire de s’amuser un peu.
Déjeuner en bord de Ceze au soleil les restes de la veille. Puis lavage du matériel ou Ariane aura participe activement à mettre au sec le matos propre
Merci à Jean louis pour toute la prépa du matériel, à Florian et Matt pour les manip, à Achille et Olivier pour les photos
à Karine pour la résa du gite, la recherche et proposition de cavités, les clefs, les courses, la cuisine, les topos et l’indication du chemin dans st marcel, les équipements et déséquipements
à tous pour votre présence, votre bienveillance et les bonnes victuailles additionnelles ! -
2024-03-03 WE Albion
- Par Olivier ANTERRIEU
- Le 28/03/2024
WE écourté à ALBION 2 et 3 03 2024
Présents : Sébastien, jean luc, Achille, Matthieu, Olivier, Agnès
TPST : 7h à Jacky
TPST : 2h à Pépette
Samedi 02 mars 2024
En ce samedi 02 mars à 8h30 du matin, ça caille à Simiane la Rotonde. Jean luc était le premier arrivé et on se rejoint pour aller direct au jacky.
Avec les explications sur la topo corrigée de harry et le sens inné de l’orientation d’Olivier, on trouve desuite la fameuse haie où se garer. Le trou est effectivement à 8 mn à pied de la voiture, bien visible en lisière de forêt. On enlève la grille et on entre vers environ 10h dans le trou. Kits déjà prêts ( ), Agnès débute l’équipement sur le R4, P15, P5 et P7 puis à partir du P12 olivier prend le relai puis matthieu à partir du P21.
Succession de jolis puits, boyaux étroits, pas trop concrétionné, pas de chauve souris mais des spits plus ou moins foireux, des amarrages forés plus ou moins visibles…
Et c’est justement… en bas du P21, avant d’attaquer le P68 que matthieu ne trouve que 2 spits foirés sans autre possibilité. Le seul début de main courante repéré sur AN (bien résistant ; ouf !) induisant un frottement sur la paroi aval ce qui nous a poussé à envisager une dev sur paroi d’en face, sauf que angle de la dev étant très grand, on avait des doutes… Effectivement, le point a lâché…
Dans ces conditions, malgré 3 paires d’yeux pour trouver un autre point de début de MC, rien… Harry nous confirmera la soir qu’il y avait un AF… On lui a dit de nous le prendre en photo pour une prochaine ou suggéré de poser d’autres spits.
Du coup, l’explo s’arrête là, vers -80m. Il faut savoir renoncer pour ne pas prendre de risque. On est déjà un peu fatigués et après avoir trouvé un petit, tout petit, coin à peu près au sec pour manger, on remonte. Pas de grosse cascade mais quelques filets d’eau, gouttes qui s’infiltrent de la pluie des jours précédents.
Il y a avait un puit remontant jusque à côté de la salle de « resto ! » avec de très beaux silex. Achille et Olivier ont joué aux cro magnons en cassant du silex !
Puis déséquipement avec Sébastien à la manoeuvre.
Sortie vers 17h où le vent froid fera regagner rapidement les voitures aux premiers sortis. Mais pas de pluie, c’est tout de même le graal en cette fin de journée bien grise et couverte !
Direction chez HARRY pour se poser et prendre le traditionnel apéritif ASSE (merci Séb pour tes bières taille XXL !) avant d’attaquer l’apéro ASPA en compagnie des élèves et encadrants du stage animé par harry pour la semaine. Intéressante conf sur la karst d’albion à 18h30 avant de passer à table où nous étions une bonne vingtaine réunis autour de lasagnes, salade verte, fromages de chèvre frais du coin et mousse au chocolat !
Cela nous a donné des forces pour enkiter dans la grange à proximité pour le lendemain pour pépette.
Coucher vers 22h, bien au chaud sous les couettes (duvet et draps inutiles…).
Dimanche 03 mars 2024
Il pleut comme prévu. Du coup on a la bonne idée de s’équiper dans la grange, jusqu’aux baudriers !
Direction simiane de nouveau, route de banon, où on trouve rapidement la piste caillouteuse montant à pépette. Olivier est un GPS à lui tout seul, c’est formidable ! On passe les pates d’oie en prenant toujours à gauche à chaque fois et on arrive enfin au parking n° 2.
L’embrayage d’Achille aura un peu souffert arrivé en haut.
Il pleut toujours et les copains nous laissent volontiers, Olivier et moi, aller trouver le trou. Nous on est équipés de la tête au pieds, Kway par-dessus … Vu la motivation de la team qui déclare forfait, on prend juste 2 kits histoire de voir le début du trou. Jean luc nous accompagne puis retourne aux voitures. On se laisse 2h pour visiter puis remonter. On sera pile poil dans les temps quand Jean luc viendra vers 12h entre 2 averses voir où on en est.
Le départ du sentier était finalement au niveau du 2° parking, Achille avait le cairn nous la voiture ! 5 mn de marche d’approche en suivant des cairns sur chemein bien tracé, on enlève la grille et on fait départ sur arbre avec tronc en travers qui servira à ce que la corde ne frotte pas contre paroi. Olivier équipe sur qu’au bas du P46, à -55m, jusqu’à la colonne.
Il y a du gaz qu’on s’en rapidement peu après l’entrée. On aurait pu prendre 3 kits pour aller un peu plus loin, histoire de se confronter à l’équipement de cette fameuse colonne. En réalité, pour que la corde ne frotte pas autour d’elle, l’idée est de mettre spits en face de la colonne pour revenir ensuite derrière la colonne… avec un grand vide entre les deux évidemment !
En tous les cas, cela laisse entrevoir le puit du thermomètre, beau puit ocre, large, typique des puits esthétiques du plateau d’albion.
Pas de cascade mais on entendait de l’eau plus bas. Harry nous avait dit que sans doute il serait difficile de continuer après le thermomètre à cause d’une probable cascade due aux pluies.
Agnès déséquipera dont 2 fracs en décalé. Un des 2 avec dev, au niveau du pont rocheux, aurait pu être évité mais les spits dans le prolongement de la descente n’étaient pas visibles au premier coup d’oeil.
Un AF, une foison de spits, quelques chauve souris et du gaz qu’on sentait … Pas besoin du détecteur qu’on a laissé aux voitures car impossible de l’arrêter de bipper !
Sortie à 12h avec Jean luc qui nous a accueilli. Puis change rapide sous les gouttes et le vent froid. Merci les copains de nous avoir attendus, au final il faisait sec dans pépette, peut être tout autant que dans les voitures… Du coup pour une prochaine fois, le repérage de ce WE servira bien.
On se quitte à 12h30 sans avoir pu se faire de vrais adieux, chacun étant impatient de retourner au chaud, chez soi ! Bon WE malgré la pluie, super ambiance comme d’habitude.
Merci harry pour les topos et les longueurs de corde nickel -
2024-02-02 CR Traversé Despeusse - St Marcel
- Par Olivier ANTERRIEU
- Le 28/03/2024
COMPTE RENDU TRAVERSEE DESPEYSSE SAINT MARCEL D’ARDECHE
Présents : Karine et Bernard, franck le gardois, jean louis, florian, matthieu, achille, manu G, Emmanuel R, Sébastien, franc R, Agnès Absent : Olivier, très deg…
VENDREDI 02/02/2024
Après des rebondissements toute la semaine sur l’état des routes par rapport à la grève des agriculteurs, Karine et Bernard nous affirment – en éclaireurs- qu’ils sont arrivés à rejoindre Saint Julien de peyrolas vers 17h et à récupérer les clés. Franck et Christine ne tardent pas les rejoindre. Agnes et Emmanuel arriveront les derniers à 20h30. Sans son GPS « Olivier » Agnès aura visité les petites routes de campagne en nocturne, disons même les chemins de campagne mal goudronnés ! merci Waze!
Nous sommes donc 14 à table et faisons l’agréable connaissance d’ Ariane la compagne de franck ROLLAND et pour certains de Christine la compagne de franck le gardois. Classique apéritif, suivi de la classique tartiflette faite avec les classiques oignons et lardons préparés par Karine. Bernard a échappé à l’épluchage des pommes de terre et des oignons, pauvre Karine…merci à elle
Agnes a eu un accueil plus que chaleureux et a été flashée de tous côtés pour que Olivier - absent pour raisons professionnelles - ne s’inquiète pas, pour qu’il sache que j’étais entre de bonnes mains ;-)
Succès habituel pour la tartiflette, suivie de quelques fruits. On a été raisonnables sur ce coup là. Il n’y avait déjà plus de galette des rois en ce début février.
Presque pas de boisson, si ce n’est un petit rhum arrangé mené par franck Le gardois. Vers 22h30, tous un peu fatigués, nous partons nous coucher. Peu de ronfleurs car on a quasiment tous très mal dormi. Sans doute l’appréhension du lendemain, même si rien de difficile en soi, le fait de ne pas être dans son lit…
SAMEDI 03/02/2024
8h du matin, nous sommes déjà tous en piste comme prévu. Un petit déjeuner à profusion, mais sans excès car une traversée de 7h30 nous attend. Après de longues réflexions la veille sur comment on allait s’organiser avec les voitures, on a résolu le problème avec l’aide de Manu, agrégé de mathématiques.
L’équation était : 12 personnes (dont 3 chauffeurs) à mettre dans 3 voitures (dont deux maximum à laisser sur le parking du bas et une voiture navette à laisser sur le parking du haut) + 5 kits à caser + 12 Sherpa et sacs divers = 1 Jean-Louis « presque nu » en sous combi sur le parking à la sortie + 1 Mathieu revenu du déséquipement en slip sans chaussure + 1 Ariane étant venue chercher trois esseulés sur le parking ! X= qui a les clefs du gîte ? Y = christine de retour de randonnée Soit à 17h30 : x=y OUFFF ! On a bien ri !
Revenons donc sur cette belle traversée. Entrée d’une partie du groupe par Despeysse avec Mathieu à l’équipement car à la fin de la série de puits un pendule un peu acrobatique nous attendait nécessitant quelques pas d’escalade. Suivi de Manu puis d’ Agnes et Bernard qui encadraient franck en sandwich ! Pour sa troisième ou quatrième sortie, quelque peu d envergure, BRAVO à lui d’avoir tenu Les 7h30 sur terre jusqu’au bout. Puis c’est au tour d’achille, Sébastien et Florian de s’engager pendant que le reste du groupe amène les voitures à notre point de sortie en revenant avec l’une d’entre elle à despeysse.On enchaîne donc un P 12 puis P 20 suivi d’un boyau avec R7 puis P 25 grand toboggan de 15 m et enfin P 14 pendulaire donnant sur une lucarne menant à un méandre. Puis un grand toboggan de 30 m figurant l’arrivée à la salle blanche volumineuse. Nous entendons Karine Jean-Louis, franck, nous ayant déjà rejoint. Nous y mangeons vers 12h30 avec appétit, en faisant tourner toutes les variétés de chocolat: du noir au caramel et beurre salé, du chocolat au lait aux noisettes, des petits carrés …
c’est le point commun de tous les Speleo, tous des amateurs de chocolat J’en oublie de parler du gâteau fondant au chocolat acheté par Karine à Marie Blachère : une vraie tuerie qui nous a régalée au petit déjeuner! Au niveau de cette salle blanche, un puits remontant d’une dizaine de mètres donnant sur une vire fait accéder au réseau supérieur que nous n’explorons pas aujourd’hui car l’objectif c’est la traversée jusqu’à l’entrée naturelle de Saint-Marcel. Nous repartons vers 13h15, en suivant les flèches blanches sur fond vert balisant la traversée. La signalétique est parfaite, même si le nombre de repères n’est pas excessif. Quelques unes supplémentaires nous auraient parfois confortés dans notre instinct et notre sens de l’orientation. Bien entendu, Karine et Jean Louis étant en tête, nous n’avions pas trop de soucis de ce côté là On retrouve donc le réseau de Saint-Marcel, sablonneux comme on le connaît avec des galeries larges mais basses nous obligeant à courber l’échine… Galerie après la galerie, nous progressons dans le réseau à coups de « je mets mon baudrier ? Non je l’enlève! Ah zut, il faut le remettre … et maintenant je peux l’enlever… Finalement, je dois le remettre pour de nouveau l’enlever. Au final on comprend qu’il vaut mieux le garder jusqu’au bout!!! Tant pis pour le côté pratique ! Quelques batailles de boules d’argile donneront à Bernard une peau de bébé, à Agnes un casque mode sioux, à franck un coup de chaud (cause : impact mal placé !!!) à Florian une boule décorative au sommet de son casque… Jean-Louis s’en tire lui plutôt bien ! De magnifiques concrétions, des gours avec des plaques de calcite en formation raviront nos yeux, au point d’en oublier le passage à ras de terre menant au labyrinthe puis à la cathédrale. Même pas besoin des clés puisque la grille était ouverte. On regarde ce beau volume avant de redescendre par l’échelle vers à la sortie naturelle. On remarquera toujours des expériences scientifiques en cours (mesure Des variations de température de la grotte) et des fouilles archéologiques datant du néolithique. Agnes et franck, fermeront le cadenas de l’entrée naturelle, avant de donner les clefs à………………………………………………………????
Ce sera l’équation du lendemain à poser et résoudre au moment de quitter le gîte en direction de cette même entrée naturelle.
On connaît la fin de journée grâce a l’équation résolue du début de copie! La soirée se finit autour De l’apéritif ( pardon … des apéritifs qui se succèdent en attendant, Mathieu, Karine et Jean-Louis, qui ont desequipé dans la foulée avec les quelques forces qui leur restaient…) . Puis duo de pâtes à la bolognaise/ Tartiflette et enfin, encore quelques fruits et yaourts pour certains, quelques verres de blanc rouge et Rhum pour faire glisser tout ça!!! La palme à Bernard, qui a n’a bu que de la « grenadine ».
23 heures tout le monde est HS et va dormir pour passer cette fois-ci une meilleure nuit !
DIMANCHE 04/02/2024Lever 6h pour la plus matinale, 7h pour les autres, petit dej et ménage ! 9h tout est rangé, propre, parfait, on est dans les temps. On règle notre dû à la propriétaire du gîte la Peyrolaise Sauf que ….
l’équation du jour :
Sachant qu’Agnès et Franck R ont donné hier les clefs à karine qui les a données à z, que les habits de z se sont retrouvés éparpillés dans une des 3 voitures de la veille mais pas la sienne, que z a parfois des trous de mémoire… ! et que ses amis n’en savent pas plus… Question : OU SONT LES CLEFS de SAINT MARCEL ? QUI EST Z ? La réponse c’est pas Zorro !
La suite sur l’explo de la galerie RAOUL, une première pour le club sur un autre compte rendu. Boucle de 3h.
CONCLUSION :
Pour st marcel, mieux vaut avoir un solide bagage en maths ! Sinon, présence de plusieurs amarrages forés qui auraient nécessité quelques dyneema supplémentaires (5 ou 6 au total) pour transformer des mono en doubles points.
Respect à Florian qui a fait la traversée Belle rando pour Ariane et Christine qui nous ont patiemment attendus
Super sortie.
Merci Karine et Jean-Louis, pour l’organisation logistique et technique, choix matos impec et kits prêts à l’emploi.
LES PHOTOS SPELEO suivront !
Agnès B -
2024-01-20 CR Petit et Grand Garagaï (St Victoire)
- Par Olivier ANTERRIEU
- Le 23/01/2024
PETIT et GRAND GARAGAI 20 01 2024
Présents : jean louis, florian, yoan, Bruno, Sébastien, jean luc, Achille, Manu G, Olivier, Agnès
TPST : 3h30 environ au petit garagai
Je suis la première au RDV du parking des 2 aiguilles, juste à côté de la maison ste victoire ! très rare de ma part ! Ensuite Jean louis arrive puis le petit groupe se forme et commence à se réchauffer autour d’une petite collation salée/sucrée ;-) et des boissons chaudes en attendant Achille que le GPS a fait se retrouver vers Luynes !
Prochain cadeau d’anniv qu’Achille doit ABSOLUMENT se faire offrir : un kit de portage ;-) car le sac de courses c’est pas top pour la rando et ça freine un peu le rythme … Manu lui en avait un tout neuf du coup !
Cela aura permis à Matthieu d’aller chercher un casque au local pendant que le sien chargeait sur la table de son salon ;-)
Vers 9h15, on s’en va, les équipements dans les sacs à dos et les kits de corde sur le dos ! J’ai choisi de porter un petit kit histoire de m’endurcir un peu comme dit Olivier ! Tous les randonneurs expérimentés sont en tête et démarrent d’un bon pas sauf Jean luc et moi qui préférons fermer la marche ;-) Jean Louis nous a vendu à juste titre 1 h de marche (pour ne pas dire 1h30 !)… pour certains
Circuit noir (contradictoirement, le plus difficile est le vert) en direction de la croix et du tunel des hirondelles avec passage du pas de l’éléphant et de quelques autres pas d’escalade ! Merci Jean luc et Olivier de votre aide ;-)
Il fait beau, pas trop chaud ni trop froid, un temps quasi idéal même si parfois le soleil se cache un peu. Un rapide coup d’oeil sur le magnifique panorama car il me faut pas ralentir la cadence. On voit jusqu’à l’aqueduc de roquefavour.
Une fois tous arrivés la haut, on est tous d’accord que nous avons fait notre quota d’activité physique et qu’on peut enfin siester au soleil !
On se sépare en 2 groupes :
* Groupe A : Olivier, Bruno, seb, jean luc et moi au grand garagai (de part la taille de l’ouverture) à -45m.
On désescalade la falaise sur quelques mètres : Olivier et Bruno avec grande aisance, Jean luc, seb et moi plutôt prudemment (Jean louis avait néanmoins prévu une C60à cet effet si on avait eu besoin)
Oliver pose un magnifique spit pour initier un début de petite main courant et comme à la DDE : 1 qui travaille et 4 qui … se forment évidemment !
*GROUPE B : Jean louis, yoan, manu, florian, achille restent eux au petit garagai à -127m que Manu entreprend d’équiper.
Les équipes se croiseront ensuite et les déjeuners s’échelonneront pour chacun des 2 groupes afin de ne pas se refroidir (il y a aussi la méthode de Seb pour se réchauffer : faire la sieste au soleil, sur un petit replat à 900m d’altitude, le TOOOOOP !
GRAND GARAGAI
Spit qui sort un peu de la paroi mais comme Olivier ne tamponne pas tous les jours, on lui pardonne ! ;-)
Le départ de MC sera fait avec sangle jaune autour de rocher et avec ce spit flambant neuf (un que je ne pourrai pas louper la fois prochaine !) Puis P31 nous mène direct au fond où un court boyau nous mène à un ressaut donnant dans une jolie salle habitée par des chauve souris. On ira donc la visiter 1 par 1, lumière faible pour ne pas les effrayer. Bruno se refait la main avec ce P31
PETIT GARAGAI (cavité brochée)
Pour le groupe B, Manu équipe le début (C10 aurait suffit pour l’entrée puis la C100 suit) mais ce grand puit de 70m assez large, plein vide et dont on ne distingue pas le fond- est je l’avoue – quand c’est une première - quelque peu impressionnant ! En revanche, la fois prochaine, ce sera du gâteau !
Pareillement pour Bruno, qui en étant le dernier du groupe, aura laissé le stress le gagner. Pour cette fois-ci, il nous attend en haut. Pour une reprise après 1 an, c’était un peu engagé.
Matthieu prend donc le relai, pose une dev qui lors de la remontée aura fait pester notamment Jean Luc. C’est la première fois en 7 ans que j’aurai entendu Jean Luc hausser le ton et s’énerver… contre son crool et la dev ; Il y avait une bonne résonnance !! ;-) Du coup elle sera un peu rallongée avec 3 mouskif par olivier pour le groupe B. Idem pour moi qui pensais la passer en demi clef, quelle idée ! Avec ses 2 mains libres, c’était bien plus facile !
Une belle descente plein vide entrecoupée à mi hauteur environ de 3 fracs successifs à la verticale (dont le 1° légèrement en décalé des 2 autres) puis de nouveau plein vide jusqu’au éboulis en bas. Encore donc une trentaine de mètres de désescalade pour atteindre la salle basse indiquée par jean louis car joliment concrétionnée. Quelques photos et on entreprend déjà la remontée en laissant 2 ou 3 fracs de libres entre nous.
Je suis la dernière à remonter puisque je déséquipe. En tournant à une ou deux reprises sur moi-même, j’aurai eu le plaisir d’observer ce grand puit ;-) J’ai choisi de renkiter la C100 au fur et à mesure quitte à perdre un peu de temps… mais la fois prochaine, si le cas se représente, je déferai juste les fracs pour tenter de tirer la corde du haut du P70 en espérant qu’elle ne se coince pas.
En même temps, il faut remarquer que la corde était bien rangée (avec ses noeuds, clin d’oeil à Matthieu mais sans ses Mouskifs pour ne pas l’alourdir davantage!). J’ai été surprise moi même qu’elle rentre impec dans le sac jusqu’en haut ;-)
Rapide déséquipement de la fin, les copains tirent la corde pendant que je me change. Tous sont emmitouflés car le soleil s’est caché laissant place au crépuscule.
On repart chargés de nos kits (j’ai passé la main à la descente !!), randonnant à travers la montagne, surplombant le paysage flamboyant sous nos yeux des lumières des villes et villages alentours. Et tout cela sans se tromper de chemin.
A l’ASSE, on a des bons ;-)
Un grand MERCI à Jean Louis pour la préparation minutieuse du matériel comme d’hab, ce qui n’est pas une mince affaire.
Et merci à vous tous pour votre esprit d’équipe et car j’ai passé une super journée en votre compagnie, avec pour finir une belle rando sous la lune ;-)
Quelques photos du petit garagai en avant première (Olivier enverra le reste dans la semaine)
Compte rendu pour le groupe Jean-Louis, Manu G, Mathieu, Achille, Florian, Yoan
Montée jusqu’au trou des hirondelles : le record s’établit maintenant à 1h25. Objectif fixé pour la prochaine visite : arriver en haut en 1h15.
1ère partie : le petit Garagaï
Nous débutons la séance avec le nettoyage de spits bouchés : la vis filetée de Jean-Louis fonctionne parfaitement. L’ élastique qui permet de ne pas perdre cette vis est inadapté et il est immédiatement remplacé par une ficelle.
C’est Manu qui démarre l’équipement avec la corde de 10 m pour rejoindre le début du puits : petite déviation avec une sangle qui sera réajustée par Olivier et complétée à l’aide d’un kit vide pour protéger des frottements.
En haut du puits de 70m, Manu est impressionné par cette grande verticale et ne sachant pas ce qui l’attend en dessous préfère passer le relai à Matthieu. Mais c’est promis : la prochaine fois, c’est lui qui équipe !
Matthieu installe une sangle pour la dev en haut de puits. La sangle est un peu courte mais un saut gracieux de sa part permet de passer la corde dans le mousqueton.
Notes du Jury : Jean-Louis 10/10 Manu 9,5/10 (Pas capable de le faire lui-même et il enlève un demi-point ?) Les autres membres du Jury n’ont pas pu profiter de la beauté du geste et attribuent la note de 10/10.
Nous entendons la voix de Matthieu : « C’est bon, j’ai trouvé le premier frac ! »
Jean-Louis s’engage à la suite de Mathieu, rapidement suivi par Achille puis Manu et enfin Florian et Yoan.
Après quelques fracs, toute l’équipe se retrouve au bas du puits et part en expédition le long de l’éboulis pour visite la salle joliment concrétionnée qui se trouve au fond.
Tout le monde remonte mais la remontée est tellement longue que nous mangeons en haut au fur et à mesure de nos remontées.
Quand tout le monde est enfin en haut, le sens de circulation est remis en mode « descente » et l’autre équipe peut s’engager dans le petit Garagaï.
Deuxième partie : le grand Garagaï
C’est Mathieu qui descend le premier, rapidement rejoint par Manu. En 5 min, tout est exploré.
Ayant vu ce qui se trouve après le petit rétrécissement, Manu et Matthieu jugent plus prudent de faire payer l’entrée aux participants AVANT leur visite. Le prix d’entrée est fixé à 5€/personne, non remboursable évidemment.
Pour l’effort nécessaire à la remontée, c’est peut-être bien de finir par le Grand Garagaï. mais pour l’intérêt de la cavité, je vous laisse juger des notes attribuées par les participants :
Matthieu : 0,5/10 (il dit qu’il a été très généreux !) Manu : 2/10 Jean-Louis:1/10 Yoan :2,5/10 Achille 3,5/10 (Son téléphone capte au fond du puits !)
Nous remontons donc au camp de base pour attendre les participants de l’autre groupe en cherchant à trouver un peu de soleil et à nous mettre à l’abri du vent.
Le Soleil, lassé de notre compagnie finit par nous abandonner. C’est avec l’éclairage de nos casques et à la vue lointaine des lucioles urbaines que nous rejoignons le parking.
Merci à Agnès pour les victuailles sucrées et salées qu’elle nous à apportées.
Merci à tous pour votre bonne humeur et votre très agréable compagnie !
A bientôt :)
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2023-12-16 Repas de Noël Grotte aux Champignons
- Par Olivier ANTERRIEU
- Le 23/01/2024
Compte-Rendu sortie Grotte au champignon du 16 décembre 2023
Tout le monde est au rendez-vous à 9 h sur le parking de St-Ser. Nous sommes 15 :
Matthieu, Achille, Manu G, Emmanuel R, Franck, Jean-Luc, Florian, Bruno, Jean-Louis, et
nous faisons connaissance des Six personnes que nous allons initier :
Jean-Baptiste et sa fille Félie, Christophe et ses 2 fils Mathieu et Rémy, Juliette la fille d’Emmanuel R
Les 8 kits et les 6 bidons sont prêts et nous décidons de nous équiper à la chapelle.
On repart pour la finale un peu plus raide jusqu’au bas de la grotte, on équipe le passage de la
chaîne pour plus de sureté. Un tapis de crottes des chèvres nous attend et recouvre entièrement le
sol. C’est Manu et JL à l’équipement de la montée, Florian et Mattieu en bas pour expliquer la
technique. On installe une main courante sur le balcon.
Vers 12h30 tout le monde est en haut, quelques uns déjà dans la grotte.
La visite de la cavité débute par le champignon Bleu, vue des concrétions , puis on fait le tour du
dôme central. Certains vont même monter au sommet !
Démocratiquement on décide de mettre la table de notre réveillon sur la plage.
Puis c’est un déballage de bonnes choses : foie gras , terrine de saumon, cake au thon, quiche et
cake,omelette aux champignons de la grotte, gateaux divers, chocolats, café, ….
Pour accompagner, Pinot gris d’Alsace, Jurançon, Vins doux de Corse.
Grand festin, dommage pour le président et sa secrétaire qui avaient d’autres obligations ….
Et une pensée pour Karine qui aurait dû être avec nous.
On va avoir des difficultés pour repasser la chatière, c’est sûr !
Mais tout a une fin et il faut penser à ressortir avant que la sonnette déclenche les secours.
Les rappels s’enchainent, quelques appréhentions pour certains à se lâcher dans le vide.
Petite pause à la chappelle à 16h10, avant d’entamer la dernière descente.
Nos initiés nous ont dit avoir été enchantés de leur journée, ils nous ont demandé de bien
vouloir les inscrire pour une nouvelle initiation …. à Castelette !
Merci à tous vous avez été au top !
Bonnes fêtes de fin année
Jean-louis